Les ultrabooks peinent à séduire les utilisateurs ?

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L'ordinateur portable présenté ci-dessous a été commercialisé en 2011, et n'est plus en vente. Depuis, de nombreux modèles plus récents et mieux équipés ont vu le jour.

À peine disponibles, l’avenir des ultrabooks continue de susciter des interrogations face à l’accueil du public qui s’annonce mitigé.

Digitimes indique ainsi que les deux premiers constructeurs à s’être lancés sur ce nouveau segment, Acer et Asus, auraient d’ores et déjà revu leurs prévisions à la baisse. Jusqu’à présent, les deux marques comptaient écouler entre 200 000 et 300 000 ultrabooks avant la fin de l’année. Désormais, ils tablent sur, au mieux, 100 000 unités !

Rien de bien étonnant en somme car si les ultrabooks disposent d’un design et d’un encombrement particulièrement attractifs, les tarifs pratiqués ont de quoi refroidir de nombreux utilisateurs qui préfèrent se tourner vers des ultra-portables plus « classiques » pour un budget similaire. Certes, le poids est souvent plus élevé, tout comme l’épaisseur et le look moins tendance mais ces modèles embarquent des composants plus performants tout en bénéficiant d’une autonomie proche de celle offerte par les ultrabooks (voire même supérieure pour certains modèles). Autre avantage en faveur des ultra-portables, la connectique et dans une moindre mesure, une meilleure évolutivité.

Faut-il pour autant déjà annoncer l’échec des ultrabooks ? Non, car la demande existe pour ce type de produit, en témoigne le succès des MacBook Air depuis plusieurs mois. Un assouplissement des conditions imposées par Intel permettrait sans doute d’inverser la tendance. Quant aux constructeurs, pour rivaliser sereinement avec les portables de la firme à la Pomme (qui servent de mètre étalon sur ce segment), ils devront également revoir leur copie. Peut-être en proposant des tarifs plus compétitifs et / ou des caractéristiques équivalentes, voire supérieures. L’absence de clavier rétro-éclairé sur les ultrabooks Acer ou Asus est par exemple l’un des reproches qui revient le plus souvent. Un détail à priori, qui peut néanmoins faire pencher de nombreux utilisateurs vers les « ultrabooks made in Apple ».

Enfin, n’oublions pas qu’en 2012, il faudra très certainement compter sur AMD qui pourrait bien capitaliser sur son expérience acquise avec ses ultra-portables d’entrée de gamme sous Fusion pour venir faire de l’ombre aux ultrabooks…

[Source : Digitimes]

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7 réponses à “Les ultrabooks peinent à séduire les utilisateurs ?”

  1. Article qui résume bien, à mon avis, le problème de ces ultrabooks (pure invention marketing soit dit en passant).

    > et dans une moindre mesure, une meilleure évolutivité.

    Ce serait bien de préciser qu’en général on ne peut, sur ces machines, upgrader la mémoire, le disque ou la batterie (ce qui pour moi est assez rédhibitoire).

  2. Moi j’attends Ivy Bridge pour m’acheter un ultrabook. Les ultrabooks, ça reste quand même plus abordable que les macbook pro et air mais bon y’a pas la pomme dessus. Le pire c’est de voir que beaucoup mettent Windows sur leur machine Apple…

    Enfin 4 Go de RAM, je pense pas que t’as spécialement besoin de mettre plus sur ce type de machine. Les batteries, à moins que tu gardes 10 ans ton pc, ça sert à rien d’y avoir accès. Le disque dur, tu achètes un bon disque dur externe ou un autre truc du genre et c’est bon.

  3. Le publique de l’Ultrabook n’est pas monsieur tout le monde. Ce sont des personnes réfléchies et assez exigeants. Comme moi, ils attendent de voir des machine sur ivy bridge en 2012.

  4. marché de niche selon moi pour de tels portables vendus à 1000 euros: ce sont surtout les gens amenés à se déplacer souvent qui ont besoin de telles bécanes. pour les autres, on peut prendre un peu plus épais, un peu plus lourd et très nettement moins cher.
    quant aux frimeurs, il y a le macbook.
    bref, je reste dubitatif.

  5. J’attends de voir ce que vont donner les ultrabooks. Mais je pense qu’il y a de la place pour ce créneau si le design les différencie des ultra-portables (cf. le Macbook Air et l’Asus U31), s’il y a un SSD bien sûr et une dalle… mate. Or pour l’instant, ce ne sont que des dalles brillantes…Quand je vois qu’un Sony Série Z me fait de l’oeil mais coûte 2 fois plus cher qu’un ultrabook, j’espère beaucoup de cette nouvelle catégorie.

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