Revue de presse des tests publiés sur le Web (Microsoft Surface Book)

Un ultraportable a écran détachable avec GPU NVIDIA et Core i5

Cet ordinateur portable n'est plus vendu
L'ordinateur portable présenté ci-dessous a été commercialisé en 2015, et n'est plus en vente. Depuis, de nombreux modèles plus récents et mieux équipés ont vu le jour.

Au programme de cette revue de presse, le test du premier ultraportable convertible en tablette de Microsoft, le Surface Book.


Microsoft Surface Book

Dalle 13.5″ format 3:2, IPS LED, tactile multitouch (3000×2000, brillant)
Processeur Intel Core i5-6300U Skylake Dual Core (2.4 GHz)
Mémoire vive installée (max) 8 Go (2 x 4 Go) DDR3 (8 Go), soudés
Espace de stockage SSD 256 Go Samsung (NVMe)
Carte graphique NVIDIA GeForce GT 940M 1 Go GDDR5 dédié, Intel HD 520 et Optimus
Lecteur optique
Système audio Stéréo
Webcam Oui, 8 mégapixels à l’arrière (support vidéo 1080p), 5 mégapixels à l’avant
Réseau Wi-Fi a/b/g/n/ac
Bluetooth Oui, Bluetooth 4.2
Lecteur de cartes SD, SDHC, SDXC
Sortie(s) vidéo Mini DisplayPort 1.2
Lecteur d’empreintes digitales
Entrée(s) / Sortie(s) Casque, Micro (plaqués or)
USB 2 USB 3.0
Système d’exploitation Windows 10 64 bits
Batterie Li-Polymère : 51Whr dans la base, 17,9 Whr dans l’écran
Autonomie annoncée
Dimensions (mm) 312 x 232 x 23
Poids 1.5 Kg (avec batterie)
Garantie 1 an
Autre Clavier chiclet rétro éclairé, touchpad multi-touch
Logiciels OneDrive

Le Surface Book arbore un design minimaliste très appréciable. Sa coque en alliage de magnésium est très robuste, et seul le centre du clavier s’affaisse légèrement sous la pression. C’est cependant sa charnière qui le distingue le plus des concurrents : cette dernière, rotative, s’inspire un peu du principe inauguré par Lenovo avec les Yoga, tout en permettant à l’écran de se détacher de sa base. C’est l’un des systèmes les plus stables et fiables que le testeur a eu l’occasion d’essayer, un point important pour le confort d’utilisation au quotidien d’un 2-en-1.

Seuls reproches, l’angle d’ouverture maximal reste limité à 130°, tandis que le fait que l’écran ne se rabatte pas complètement sur le clavier donne un aspect massif à l’ensemble une fois fermé. Dernière crainte, l’espace entre la dalle et le clavier forceront l’utilisateur précautionneux à transporter l’ordinateur dans une housse pour éviter qu’un objet ne se glisse dans cet espace vide. Le poids de l’ensemble est assez conséquent pour un ultraportable, mais s’explique par les composants embarqués et l’utilisation d’un écran plus grand que la moyenne. La connectique se limite à l’essentiel, avec un mini DisplayPort 1.2, un lecteur de carte SD, un connecteur jack 3,5 mm et deux USB 3.0. Des adaptateurs sont commercialisés si l’on désire se raccorder en VGA, HDMI ou même RJ45.

Le clavier offre dans l’ensemble un excellent confort de frappe. Ses touches sont larges et bien espacées. Seuls les touches fléchées laissent à désirer. Le rétro-éclairage fait son office, en revanche on ne pourra pas le contrôler manuellement. Petits reproches là encore, il vaudra mieux brancher la prise secteur à la tablette après l’avoir connectée au clavier plutôt qu’avant, sous peine de déconnexion temporaire des ports USB et du clavier. Enfin, la touche d’éjection s’est montré capricieuse par moment. Le touchpad est spacieux et agréable à utiliser. Des utilisateurs ont néanmoins rencontré un problème de fiabilité avec certains mouvements, qui pourrait être corrigé avec une mise à jour logicielle. L’écran tactile se montre efficace à l’usage, le testeur reproche seulement l’absence d’un bouton permettant de verrouiller la rotation de l’écran rapidement, ce qui n’est possible que logiciellement sur cette machine. Le stylet, quant à lui, est identique à celui de la Surface Pro 4, et très semblable déjà à celui de la Surface Pro 3. Il s’avère confortable et efficace.

L’écran affiche des proportions suffisamment rares pour être remarquées, le format 3:2 n’est effectivement que peu répandu dans le milieu de la mobilité. Son impressionnante définition de 3000×2000 pixels lui offre une excellente résolution de 267 pixels par pouce, soit une finesse supérieure aux MacBook Retina de chez Apple (environ 220 ppp). On remarque de légères fuites de lumière à luminosité maximale mais c’est un écueil commun à beaucoup d’écran IPS, et cela ne se remarque que dans certaines conditions. Le contraste de la dalle est impressionnant, le meilleur mesuré sur portable avec 1700:1, grâce à son excellente luminosité. Les couleurs sont fidèlement restituées, un point important pour les graphistes. Les angles de vision sont excellents, et les reflets ne gêneront pas trop tant que l’on ne se place pas directement dos à la lumière. Les haut-parleurs manquent de basses, mais au moins ne saturent pas au volume maximal.

Le processeur Skylake basse consommation embarqué est l’un des plus performants disponible actuellement. Seuls les modèles à quatre cœurs se montrent plus efficaces, avec les applications pouvant en tirer parti. Le SSD intégré affiche d’excellentes performances en lecture, mais se montre plus modeste en écriture. Il en reste que la lecture est ce qui compte le plus pour la réactivité au quotidien. La puce graphique (optionnelle) est basée sur une GeForce 940M, mais n’embarque cependant que 1 Go de GDDR5. Elle permettra de jouer à de nombreux jeux, en abaissant toutefois la définition et/ou les détails graphiques pour les plus gourmands. La ventilation est inaudible en utilisation légère, et dans la moyenne en charge. Le clavier devient en revanche chaud lorsque les composants sont fortement sollicités.

L’autonomie en navigation Internet via le WiFi atteint 6 heures et 42 minutes.

Il obtient la note de 85%.

Accéder au test du Microsoft Surface Book sur NotebookCheck

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2 réponses à “Revue de presse des tests publiés sur le Web (Microsoft Surface Book)”

  1. « la puce graphique permettra de jouer à de nombreux jeux, en abaissant toutefois la définition et/ou les détails graphiques pour les plus gourmands. »

    oui, ça, en 3000×2000, on n’y échappera pas.

  2. Je n’ai pas précisé dans l’article mais les tests de NotebookCheck ne sont que rarement réalisé au delà de 1920×1080. Même le Full HD sera compliqué pour les titres gourmands. Le jeu n’est de toute façon pas la vocation première de ce GPU, surtout vu la faible mémoire embarquée, il sera surtout utile pour améliorer les performances de certains logiciels spécifiques tirant parti de CUDA, entre autres.
    Pour ce prix les joueurs ont de bien meilleures options !

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