Revue de presse des tests publiés sur le Web (Acer Predator Triton 700 PT715)

Parcourons ce soir un test de l’Acer Predator Triton 700 PT715, un ultrabook de 15 pouces au design bluffant de finesse, robuste et bien pensé. Il offre un clavier mécanique confortable, un bel écran contrasté et un excellent niveau de performances, pour ne citer qu’eux.

Le testeur est séduit pas le design de l’Acer Predator Triton 700 PT715 qui bouscule les codes, jusqu’à détrôner l’Asus ROG Zephyrus, dernière référence dans ce segment. La coque allie des détails modernes comme le rétro-éclairage bleuté qui transparait sur le couvercle, le clavier et à travers les éléments de ventilation, avec un châssis somme toute classique et sobre. Le testeur est ravi que le rouge associé jusqu’alors au gaming soit oublié sur ce design. Ici, le clavier est rapproché à l’avant de la base et le pavé tactile est transféré derrière, sur l’espace en verre Gorilla. La qualité d’assemblage du châssis est impressionnante malgré des pièces de plastique (les bordures de l’écran). Le reste est en aluminium et fait preuve d’une belle résistance à la pression. Les charnières sont quant à elles confortables et permettent l’ouverture de l’écran d’une seule main, sans forcer.

Avec 2,4 kg sur la balance, le Predator Triton promet des sessions de jeu nomades même si l’autonomie ne fait pas vraiment le job derrière (plus à ce sujet ensuite). Niveau taille, il se situe entre ses concurrents directs, l’Asus ROG Zephyrus et l’Aorus x5 v7.

La distribution des interfaces est à la hauteur de son positionnement haut de gamme. Le seul reproche serait leur placement au centre de chaque côté imposé par la ventilation. Comme le ROG Zephyrus, le Triton oublie de placer un lecteur de carte SD, c’est dommage. On retrouve quatre ports USB Type-A, deux prises jack (3,5 mm) pour le casque et le micro, un port Ethernet et un verrou. La présence d’un port USB Type-C (Gen2) supportant le Thunderbolt 3 est appréciée, de même que les sorties HDMI 2.0 (4K@60Hz) et DisplayPort placées à l’arrière avec l’alimentation.

Dénué de trappe de maintenance, l’Acer Predator Triton 700 PT715 doit être ouvert par l’intérieur (une chose rare pour un ultrabook) pour accéder à ses composants. Le capot est maintenu par 13 vis et s’ouvre sans difficulté. On découvre alors deux slots DDR4 SO-DIMM RAM, deux baies M.2 2280, la batterie et le module Wi-Fi.

Le clavier mécanique du Predator Triton 700 est placé sur la partie avant de la base et non pas au milieu comme c’est le cas avec la majorité des ordinateurs portables. L’expérience de frappe n’est pas aussi bonne que celle de certaines machines MSI (par exemple le GT75VR ou le GT83VR) mais fait quand même mieux que ses concurrents directs. La frappe est précise avec une rétro-action claire mais la course courte et les touches plates ne donnent pas le sentiment d’avoir un clavier mécanique entre les mains. Le pavé numérique et les flèches directionnelles sont de pleine taille, c’est bienvenu. D’un point de vue ergonomique, aucun des deux ordinateurs portables (ROG Zenphyrus et Predator Triton) n’est conçu de manière optimale. Le repose-poignet manquant conduit à un placement de la main plutôt inconfortable malgré son profil mince. Pour ce qui est du pavé tactile, il est lui aussi assez peu conventionnel. Non seulement sa position est peu praticable mais sa surface en verre ne laisse pas glisser les doigts moites aussi bien qu’un touchpad en plastique. Par ailleurs, il ne reconnait que les gestes et ne propose pas de boutons de souris intégrés. La plupart des utilisateurs n’iront pas chercher plus loin et opterons très vite pour une souris externe.

L’écran remplit tout le cahier des charges d’un portable jeu moderne : Full HD (1920 x 1080 px), 120 Hz, G-Sync. Même la dalle IPS est au menu, une bonne nouvelle pour les utilisateurs qui ne font pas que jouer et qui pourront profiter de larges angles de vision. Le point faible de ce type de dalle IPS est son temps de réaction plus important que sur du TN, et cela se vérifie ici malgré le rafraichissement 120 Hz. Pour compenser, le Triton 700 est riche en couleurs avec 90% de l’espace sRGB couvert et un Delta E autour de 5. La luminosité est correcte elle aussi avec 277 cd/m2 et le contraste est honnête (1323:1).

Architecturé autour d’un Quad Core i7 Kaby Lake, de 32 Go de mémoire vive et d’un stockage SSD 1 To (2 x 512 Go RAID 0), le modèle testé est visiblement armé pour affronter des utilisateurs exigeants, tant sur le plan du jeu que de la polyvalence. Aussi, aucune mission ne lui posera problème, jusqu’à l’ingénierie ou la modélisation 3D. Cette configuration peut voir venir les années avec un niveau de fluidité redoutable autorisé par sa mémoire vive très généreuse et pas ses SSD dédiés rapides et à la capacité conséquente.

La partie graphique est confiée à la GeForce GTX 1080 au design Max-Q formulée pour se glisser dans des ultrabooks fins. De fait, elle est moins gourmande en énergie avec des fréquences abaissées, donc légèrement moins performante que sa pendante standard. En gros, les performances de cette 1080 Max-Q ne sont que sensiblement supérieures à celles d’une GeForce GTX 1070. Du moment que le jeu en 4K n’est pas votre truc, elle est capable d’assurer un très bon niveau de jeu dans tous les scénarios.

Les fabricants de machines intégrant une solution graphique NVIDIA Max-Q sont tenus de limiter le niveau sonore et l’Acer Predator Triton 700 PT715 est effectivement plus silencieux que la plupart des PC jeu malgré son profil fin. En test jeu en conditions réelles, le bruit a atteint 43 dB au maximum et le test ultime l’a fait grimpé jusqu’à 48 dB. Question températures, la fusion d’un boitier très fin et de composants puissants est réussie et la chaleur est assez bien dissipée même si le ROG Zephyrus fait un peu mieux sur ce point. Si les surfaces restent confortables lors d’une session de jeu, il n’est pas recommandé de jouer avec le PC posé sur les genoux, comme souvent.

Les rêves de mobilité de l’Acer Predator Triton 700 PT715 sont vite sapés par l’autonomie très limitée. Comptez à peine 2 heures et 30 minutes en navigation Web avec Wifi actif et un peu plus de 1 heure en jeu. C’est très peu mais logique en raison de la présence de la G-Sync.

Il obtient la note de 84%.

Accédez au test de l’Acer Predator Triton 700 PT715

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