Revue de presse des tests publiés sur le Web (Acer Spin 3 SP314-51)

Le test de ce soir porte sur l’Acer Spin 3 SP314-51, un ultrabook de 14 pouces convertible en tablette qui profite d’un bel écran riche en contraste, d’une bonne autonomie et d’une exécution rapide.

L’Acer Spin 3 prend place dans un boitier composé essentiellement de plastique et n’a donc pas la chance de s’entourer de métal. Qui plus est, la qualité de construction est en deçà du rendu souhaité avec plusieurs points dans la coque qui ploient visiblement sous la pression. Niveau design, Acer opte pour un coloris gris travaillé avec des motifs texturés au dos du couvercle et avec un effet brossé autour du clavier, le reste est noir. La batterie est soudée.

Le Spin 3 met à disposition trois ports USB (deux ports USB 3.1 Gen 1 et un port USB 2.0). Cependant, les trois ports sont des ports USB Type-A et aucun USB Type-C n’est présent. Il y a un aussi une sortie HDMI et un lecteur de carte SD (lent).

Le clavier de l’Acer Spin 3 n’est pas rétro-éclairé, un point que le testeur trouve particulièrement regrettable. Les touches sont plates, légèrement rugueuses avec une course courte et un point d’actionnement net et précis. Pendant la frappe, la partie centrale du clavier peut ployer légèrement mais cela n’affecte pas vraiment le confort. Pour ce qui est du pavé tactile, sa surface est suffisamment ample pour permettre une bonne amplitude gestuelle et les boutons de souris intégrés sont précis. Le Spin 3 est également fourni avec un écran tactile qui répond rapidement et précisément.

L’écran repose sur une dalle Full HD (1920 x 1080 px) IPS tactile qui offre une très bon taux de contraste (1222:1) mais la luminosité n’est pas au même niveau (220,9 cd/m²). Dans ce cas, 300 cd/m² est le minimum acceptable, d’autant plus avec une dalle brillante (tactile) qui est difficilement lisible en extérieur. Acer exploite la luminosité dynamique (PWM) sur tous les niveaux de rétro-éclairage mais la haute fréquence de celle-ci ne devrait pas causer de gène à l’usage. Par ailleurs, la colorimétrie est honnête avec 58 % de l’espace sRGB couvert et un Delta E autour de 3. Bon point, l’IPS prévoit des angles de vision larges et stables.

Architecturé autour d’un Quad Core i5 Kaby Lake Refresh de dernière génération, de 8 Go de mémoire vive et d’un SSD dédié, le modèle testé met à disposition bien assez de performances pour tous les scénarios courants, incluant un peu de montage vidéo. La RAM en soutient est suffisante pour assurer le multitâche et le SSD s’en sort très bien pour insuffler de la réactivité dans le chargement de Windows et le transfert de données.

L’Acer Spin 3 SP314-51 n’intègre pas de carte graphique dédiée. Il exploite la puce Intel UHD620 pour le rendu qui profite de la configuration « dual-channel » de la RAM. De fait, elle est capable lancer quelques titres peu exigeants en Full HD mais avec des détails au minimum.

Au repos, la ventilation est inactive mais elle se réveille très vite dès lors qu’on ouvre une page internet et monte en puissance de façon significative quand les ressources augmentent. Lors du « stress test », le bruit obtenu a atteint les 44 dB. C’est trop pour un ultrabook de sa catégorie. Heureusement, les températures sont bien dissipées et ni les composants ni les surfaces ne souffrent de la chaleur.

L’autonomie avoisine les 8 heures et 16 minutes en navigation sur Internet avec Wifi actif. C’est satisfaisant.

Accédez au test de l’Acer Spin 3 SP314-51

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