30 ans d’autonomie pour un portable avec la batterie betavoltaique

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L'ordinateur portable présenté ci-dessous a été commercialisé en 2007, et n'est plus en vente. Depuis, de nombreux modèles plus récents et mieux équipés ont vu le jour.

betavoltaic

Des scientifiques de l’armée de l’air des Etats-Unis ont inventé des cellules d’énergie betavoltaiques qui peuvent faire fonctionner un ordinateur portable pendant une durée de 30 années consécutives.


Ces cellules d’énergie betavoltaiques sont conçues à partir de semi-conducteurs et utilisent des radioisotopes comme source d’énergie.

Lors de sa dégradation, le matériel radioactif émet des bêtas particules qui se transforment en puissance électrique capable d’alimenter un appareil tel qu’un ordinateur portable pendant des années sans avoir à le recharger.

Le procédé de fabrication des batteries betavoltaiques n’emploie pas de procédé chimique pour produire de l’énergie et donc celles-ci ne sont pas radioactives.

Les cellules betavoltaiques produisent de l’énergie lorsqu’un électron entre en contact avec une interface située entre deux couches de matériel. Le procédé se sert des émissions de bêta électrons qui se produisent lorsqu’un neutron se dégrade dans un proton, ce qui entraîne une polarisation dans le semiconducteur.

La raison pour laquelle ce type de batteries peut alimenter un appareil pendant des années vient du fait que la bêta dégradation de neutron dans le proton est la source d’énergie la plus concentrée au monde.

Lorsque ces cellules sont entièrement vidées de toute énergie, elles sont totalement inertes et non toxiques, et ne représentent donc pas de danger pour l’environnement.

A priori si tout se déroule comme prévu, les premières applications et premières batteries à base de cellules betavoltaiques devraient débarquer d’ici 2 à 3 ans.

Cela représenterait une avancée considérable dans un monde ou l’autonomie est de plus en plus importante, bien plus que les batteries à base de fuel cells qui offriraient une autonomie d’1 mois à un PC portable.

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14 réponses à “30 ans d’autonomie pour un portable avec la batterie betavoltaique”

  1. « Le procédé de fabrication des batteries betavoltaiques n’emploie pas de procédé chimique pour produire de l’énergie et donc celles-ci ne sont pas radioactives. »
    Heureusement, sinon Sony devrait dire au revoir à sa division batteries. Ou se reconvertir dans l’armement, au choix :-p

    Bonne trouvaille qu’ils nous ont faite ! On pourra se faire des longs trajets en train en mattant des films en 2nde classe où il n’y a pas de prises
    On pourra aussi bosser tout en haut d’une montagne
    Et les papas bosseurs pourront continuer à bosser tout le dimanche pendant le pique-nique

    Que du bon! héhé

  2. Ce qui est à espérer c’est une espèce de standardisation de cette technologie, pour faire passer la batterie d’un appareil à l’autre. La batterie tiendra peut-être trente ans, mais le reste du matos ?

  3. Ca me semblait trop beau et l’article anglais a repondu à mes questions en partie.
    Lisez le avant de vous imaginer avec vos films de vacances dans le desert de Sahara ;).

    La pile produit seulement 20 watt par kg de matiere ( les batterie actulles font du 1.8 kilowatt/kg) . La matiere c’est le tritium et vu que je devais à la base faire les etudes de physique nucleaire, je vous garantie que les tetes nucleaires de la Russie sont au tritium. Il n’existe pas encore de materiau qui permet de proteger contre les emmisions de particules « innofenssives ». Puis ensuite le plus marrant, le rendement est seulement de 25%, autrement dit, pour 25 watts electriques, 75 watts sont des pertes joules, donc chaleur. A noter qu’on ne parle pas de recharger la batterie. C’est un peu normal, il faut ajouter du coup une particule à un neutron.

    Plus globalement parlant. LEs americains reprennent l’idée russe qui utilisaient deja les piles nucleaires en fin fond de Siberie. La pile pesait 20 kg et fournissait le courant pendant un an dans une petite base avec un radar passif.

  4. et en plus ça rechauffe les fesses, y a qu’a demander au paysans russes qui ont volé pour se réchauffer les batteries des antennes telecoms militaires utilisant cette source d’énérige. Aussi utilisé dans des satellites style voyager.

    bon là, qqch me dis que c’est un isotope moins lourd et radioactif que le plutonium qui est utlilisé :-p

  5. Je pense aussi que ce procédé pourrait s’appliquer aux téléphones portables, PPC, Smartphones et bien d’autres encore…

  6. Ça on se doute bien que cette technologie n’arrivera pas en boutique pour Noel 2008 …

  7. …..LEs americains reprennent l’idée russe qui utilisaient deja les piles nucleaires en fin fond de Siberie. La pile pesait 20 kg et fournissait le courant pendant un an dans une petite base avec un radar passif.
    ….
    je la veut…pour chez moi.

  8. « Le procédé de fabrication des batteries betavoltaiques n’emploie pas de procédé chimique pour produire de l’énergie et donc celles-ci ne sont pas radioactives. »

    La radio activité n’a pas grand chose à voir avec la chimie. a chimie c’est des réaction au niveau de la couche électronique de l’atome. La radio activité c’est au niveau du noyau. Et si elle émettent des particules béta (et non pas l’inverse) c’est qu’elle sont radioactive.

    Je doute que ce genre de batterie puisse un jour se généraliser si on prend en compte le coût d’extraction de toute matière radioactive (qui sont en fait des isotopes instable présent en faible proportion dans la grande majorité des cas) sans parler des problèmes sanitaire que ce genre de batterie peut éventuellement causer.

  9. Il me semble que le tritium peut s’obtenir à partir du lithium donc pas besoin de l’extraire si?

  10. Il semblerait que l’article ait été qq peu mal traduit. Le tritium (T ou ³H) est un isotope de l’hydrogène. Il possède 1 proton et 2 neutrons. Il est radioactif. Il émet un rayonnement bêta (β-) en se transformant en hélium-3 (³He).

    Le tritium est utilisé dans la fusion nucléaire (noyaux légers, haute température, fusion) (avec l’Uranium, c’est la fission nucléaire (noyau lourd, bombardement, fusion)).

    L’irradiation bêta émise par le tritium est faible (les rayons bêta sont arrêtés par de faibles obstacles, 3 mm d’alu, ou 3m d’air, à comparer avec les rayons gamma, présents dans la fission nucléaire, arrêtés par 10 cm de plomb ou 1 m de béton) , il n’empêche qu’on va quand même éviter de se coller un portable avec une batterie au tritium sur les genoux, c’est plus prudent.

  11. @Abitbol : en fait, du Tritium il y en a en relativement grande quantité, puisque ce sont des résidus de centrales nucléaires, et qu’on ne sait pas quoi en faire. Mais je vois mal les gens aller acheter leur batterie au tritium en grande surface…

  12. … mais peut-être pour des besoins militaires, comme par exemple une section parachutée en antarctique, qui pourrait déployer des portables et des téléphones Iridium avec des batteries légères.

  13. :-/ extrait de wikipedia sur le tritium :
    « L’irradiation bêta émise par le tritium est faible. Il est néanmoins reconnu comme cancérigène.
    Il pénètre dans le corps par l’aspiration, par l’absorption à travers la peau ou par l’ingestion. » 8-o
    ca donne pas envie a moins qu’ils arrivent a maitriser les fuites
    mais ça serai genial de plus recharger sont pc ou sont pda ou smartphone pendant …rien que 10 ans ca me suffirai ! ;-(

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