Aujourd’hui, c’est le nouvel UltraBook de Lenovo, l’IdeaPad U300s, qui est examiné en profondeur.
Nous vous rappelons que les avis ci-après n’engagent que leurs rédacteurs. Nous nous efforçons dans la mesure du possible de retranscrire leurs sentiments et leurs propos de façon objective. Si vous êtes en désaccord avec les propos mentionnés, le plus simple est de prendre contact avec nos confrères.
L’IdeaPad U300S testé intègre la configuration suivante :
Dalle | 13.3’’ compatible 720p (1366×768, brillant) |
Processeur | Intel Core i7-2677M double-cœurs (1.8 GHz) |
Mémoire vive installée (max) | 4 Go DDR3 1333 MHz |
Espace de stockage | 256 Go SSD |
Carte(s) graphique(s) | Intel GMA HD 3000 |
Lecteur optique | Aucun |
Système audio | Stéréo |
Webcam | 720p avec micro |
Réseau | Wi-Fi a/b/g/n |
Bluetooth | Oui, Bluetooth 3.0+HS |
Lecteur de cartes | – |
Sortie(s) vidéo | HDMI |
Lecteur d’empreintes digitales | – |
Entrée(s) / Sortie(s) | Casque, Micro |
ExpressCard | – |
Firewire | – |
USB | 1 USB 3.0 + 1 USB 2.0 |
Système d’exploitation | Windows 7 Ultimate 64 bits |
Batterie | 4 cellules (non amovible) |
Autonomie annoncée | 8 heures max |
Dimensions (mm) | 325.1 x 215.9 x 15.2 |
Poids | 1.32 Kg (avec batterie) |
Garantie | 1 an |
Autre | Clavier chiclet, touchpad |
D’entrée de jeu, la configuration de cet UltraBook augure de bonnes performances. La qualité de construction laisse en revanche un peu à désirer. Comme pour toutes les machines de cette catégorie, l’épaisseur de la coque est très réduite, environ 1 centimètre et demi. Malgré l’emploi d’une structure en alliage de magnésium, le châssis a tendance à se tordre lorsqu’on le porte d’une seule main. Le design est flatteur, mais des compromis ont été fait au profit de l’esthétique : aucune trappe d’accès aux composants n’est proposée.
Le testeur déplore l’absence de lecteur de carte et le nombre limité de ports USB. Le seul port HDMI et l’unique prise jack combinée entrée/sortie pourront être limitant pour certains. D’autant que la faible qualité de son délivrée par les haut-parleurs impose l’emploi d’enceintes externes.
L’écran affiche une définition classique (1366×768), et son traitement brillant n’est pas adapté à un usage mobile à cause des reflets. Les couleurs sont un peu fades, et les angles de vision verticaux un peu trop étroits. De plus, la charnière limite un peu trop l’ouverture de l’écran.
Un bon point pour le clavier, qui se révèle silencieux et confortable à l’usage. Le testeur pourrait l’utiliser une journée entière sans problème. Seul regret, l’absence de rétro-éclairage. Le touchpad est assez précis et ne propose pas de bouton dédié. Il est cliquable sur toute sa surface, mais la force requise varie selon les zones. L’auteur préfère cependant les touchpad traditionnels.
Niveau spécifications techniques, rien à redire, c’est l’un des plus puissants UltraBooks du marché. Pas de miracle côté graphique, on reste sur la solution intégrée au processeur Intel. Le prix est en revanche élevé par rapport à la concurrence. Les performances sont excellentes, mais la plupart des applications pourront tourner aussi bien avec une configuration à base de Core i3/i5.
La dissipation thermique est très bien gérée : même si le ventilateur est presque tout le temps allumé, il reste très discret. La coque reste fraîche au toucher, même en pleine charge.
L’autonomie est à la hauteur de ce qu’on peut attendre d’un tel portable, avec 7 heures et 40 minutes en simulant un usage classique : surf avec le WiFi activé, luminosité de l’écran légèrement réduite, et gestion des performances à la demande. Seul le Dell Vostro V131 fait mieux à ce niveau, avec 9 heures sur batterie dans les mêmes conditions.
En conclusion, ce modèle conviendra à ceux qui cherchent un UltraBook puissant, esthétique et autonome. Pour ceux qui cherchent une machine plus solide, plus abordable et offrant une meilleure connectique, il vaudra mieux se diriger vers la concurrence.
Note finale : 3/5