Revue de presse des tests publiés sur le Web (MSI GS63VR 6RF)

Un ultrabook 15 pouces fin avec GTX 1060 Pascal

Cet ordinateur portable n'est plus vendu
L'ordinateur portable présenté ci-dessous a été commercialisé en 2016, et n'est plus en vente. Depuis, de nombreux modèles plus récents et mieux équipés ont vu le jour.

Retrouvons ce soir un test du MSI GS63VR 6RF, un ultrabook en 15 pouces parmi les plus fins du segment des machines portables gaming, et l’un des plus puissants graphiquement à l’heure actuelle.

msi-gs63vr-6rf

Voici les caractéristiques techniques du modèle testé :

Dalle 15.6’’ Full HD LED IPS 72% NTSC (1920×1080, mat/antireflet)
Processeur Intel Core i7-6700HQ Haswell (2.4 GHz, 4 coeurs)
Mémoire vive installée (max) 16 Go (2 x 8 Go) DDR4 2400 MHz (32 Go), 2 slots (occupés)
Espace de stockage SSD M.2 NVMe PCle de 256 Go + 2 To à 5400 tr/min
Carte graphique NVIDIA Pascal GeForce GTX 1060 6 Go GDDR5 dédiés, Intel HD 530 intégrée au processeur et Optimus
Lecteur optique
Système audio 4 haut-parleurs (4 x 2W) Nahimic Audio Enhancer ESS Sabre HiFi Audio DAC
Webcam Oui, HD (30fps@11080p) avec micro
Réseau Wi-Fi ac (Intel 7260 Wilkins Peaks, 2×2) + Ethernet Gigabit (Killer DoubleShot Pro, Killer Shield)
Bluetooth Oui, Bluetooth 4.1
Lecteur de cartes SD/SDHC/SDXC
Sortie(s) vidéo HDMI 1.4 (4K@60Hz), mini-DisplayPort 1.2
Lecteur d’empreintes digitales
Entrée(s) / Sortie(s) Casque, Micro
ExpressCard
Firewire
USB 3 USB 3.0 + 1 USB 2.0 + 1 USB 3.1 Type-C (Thunderbolt 3, compatible 4K et recharge de périphériques avec sortie 3A)
Système d’exploitation Windows 10 64 bits
Batterie Li-Polymère 3 cellules 65Whr
Autonomie annoncée
Dimensions (mm) 380 x 249 x 17.7
Poids 1.89 Kg (avec batterie)
Garantie 2 ans
Autre Clavier chiclet Gamer SteelSeries rétro éclairé avec pavé numérique, touchpad multi-touch
Logiciels Applications MSI

Descendant direct du MSI GS60, le MSI GS63VR 6RF a retravaillé sensiblement son châssis mais le design global reste le même que son prédécesseur. La base est toujours installée dans une coque en alliage d’aluminium noir avec finition métal brossé. Excepté le logo rouge sur le couvercle (avec le dragon rétro-éclairé en blanc) et la bandelette rouge à l’arrière, l’ultrabook devrait passer inaperçu dans un bureau avec un look plutôt sobre. Dommage que la finition soit aussi sensible aux traces de doigts. Le dessous de la base est en plastique avec une sorte de pièce de tissus qui la recouvre afin d’améliorer la manipulation et de protéger contre les températures élevées de la surface.

La stabilité n’est pas parfaite mais ce n’est pas surprenant vu la finesse du châssis. Une sensibilité à la flexion est aussi à déplorer sur certaines zones, causant des points de craquement sous la pression. Heureusement, le couvercle est suffisamment renforcé pour éviter les effets d’ondulations sur l’écran lors d’un appui sur l’arrière. En outre, les charnières sont fermes mais l’ouverture de l’écran d’une main est toujours possible. Elles permettent par ailleurs une ouverture à 180°. Mais le principal atout de ce modèle reste ses dimensions très compactes qui en fait le portable le plus fin de sa catégorie. Aucune trappe de maintenance n’est prévue et l’ouverture du châssis n’est pas chose facile.

La connectique est satisfaisante et prévoit l’ensemble des interfaces modernes : Thunderbolt 3, mini-DisplayPort 1.2, HDMI et USB Type-C Gen2. A noter que la partie graphique est supportée par la technologie Nvidia Optimus donc l’écran ne profite pas de la Nvidia G-Sync pour l’affichage. La disposition des ports n’est pas parfaite car très ramassée en raison du placement des grilles de ventilation sur chaque côté. Côté débits de transfert, le lecteur de cartes fait partie des mauvais élèves tandis que les modules sans fils et Ethernet Killer sont à l’inverse particulièrement costauds.

Pas de nouveautés concernant le clavier, toujours basé sur SteelSeries intégré dans la plupart des ordinateurs de la marque. Celui-ci offre une course ample, une frappe discrète et une bonne rétro-action. La disposition des touches est légèrement inhabituelle mais ne demande pas un temps d’adaptation énorme. De taille satisfaisante (10.5 x 7 cm), le pavé tactile est recouvert d’une surface douce qui laisse glisser les doigts mais qui se confond avec le reste de la coque interne, conduisant à sortir de la zone « sensible » sans y prêter attention. La précision est correcte même si les petits mouvements de curseur ne sont pas toujours pris en charge. En outre, les clics intégrés sont plutôt bruyants.

Seul un type d’écran est installé sur le MSI GS63VR à l’heure actuelle, une dalle Full HD IPS de chez Samsung. La définition élevée (1920 x 1080 pixels) résulte en une densité de pixels de 141 PPI sur du 15 pouces, ce qui est suffisant pour une machine de jeu. En revanche, la luminosité moyenne (en mode sRGB) est trop faible même si le taux de contraste décent sauve la donne. Par défaut, la précision des couleurs n’est pas idéale avec un Delta E autour de 7 mais celui-ci peut se rapprocher de 3 après calibration. De plus, l’espace sRGB est quasi entièrement couvert, ce qui autorise l’utilisation de programmes de retouches graphiques. L’usage en extérieur est assez limité malgré la dalle matte en raison de la faible luminosité tandis que la technologie IPS offre une belle stabilité des angles de vision.

Le modèle testé (MSI GS63VR 6RF-16H22) est architecturé autour d’un Quad Core i7 Skylake très populaire dans les portables gaming. Celui-ci est capable de contenter la majorité des utilisateurs, faisant tourner des applications parmi les plus exigeantes (modélisation 3D, montage vidéo…). Grâce aux 16 Go de mémoire vive (DDR4), les amateurs de multitâche pourront s’en donner à coeur joie et multiplier le nombre d’onglets sur le navigateur, de même que les joueurs pourront espérer un fonctionnement des plus fluides. D’autant que le stockage est basé sur une solution hybride avec SSD de 256 Go, en faveur d’un système et d’une utilisation des plus réactives. Le disque dur de 2 To en appui sert à stocker votre collection de jeu. Les taux de transfert des deux disques sont dans la moyenne.

Le changement le plus notable par rapport au MSI GS60 concerne évidemment la partie graphique et l’usage de la nouvelle GPU Pascal, une GeForce GTX 1060. En pratique, la GTX 1060 permet un gain en vitesse de 50 à 60 % par rapport à la GTX 970M, installée dans son prédécesseur. Cela se traduit ici par le support en Full HD de l’ensemble des jeux du marché avec un niveau de détails élevés. En revanche, le recours au mode Turbo de la carte graphique est limité par la finesse du châssis.

Sans surprise au vu de sa configuration, la principale faiblesse de ce MSI GS63VR 6RF concerne la ventilation et le bruit notable que ses trois ventilateurs occasionnent. Deux ventilateurs sont dédiés à la carte graphique et ne tournent pas au repos, contrairement à celui dédié au processeur. Le bruit augmente progressivement selon l’usage et atteint un niveau plutôt gênant lors du jeu, obligeant l’utilisateur à porter un casque. Rien d’anormal cependant pour un ultrabook de cette finesse. La température est assez bien gérée malgré tout, n’empêchant pas le bridage du Turbo sur le processeur et la carte graphique lors des usages exigeants.

L’autonomie atteint tout juste la moyenne avec 3 heures et 30 minutes en navigation Web avec Wifi actif. La charge est particulièrement longue puisqu’elle se complète en 3 heures, même si 80 % sont atteints après environ 1h30.

Il obtient la note de 83%.

Accédez au test du MSI GS63VR 6RF

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