Revue de presse des tests publiés sur le Web (Acer Predator Helios 300 PH317)

Ce soir, nous remettons à l’honneur l’Acer Predator Helios 300 PH317 dans un test complet saluant son design affirmé, fin et léger (pour un Predator) et sa configuration d’envergure pour un prix compétitif.

Voici les caractéristiques techniques du modèle testé :

L’apparence du nouvel Acer Predator Helios 300 PH317 s’intègre parfaitement dans la gamme Predator. Sa coque majoritairement noire est agrémentée d’accents rouges qu’Acer a volontairement préféré ne pas rétro-éclairer pour s’essayer à plus de « sobriété ». La coque est composée essentiellement de plastique avec des détails en aluminium autour du clavier mais l’ensemble reste bien stable et résistant à la pression. Si son format n’est pas le plus compact qui soit, le PH317 est relativement fin (29 mm) et léger pour un 17 pouces gamer (2.9 kg).

La connectique assure l’essentiel mais le testeur aurait préféré que la place vacante laissée par le lecteur optique accueille davantage d’interfaces. On retrouve quatre ports USB dont deux sont encore limités par la norme 2.0 et l’USB Type-C sans support Thunderbolt 3, une sortie HDMI, un port Ethernet Gigabit et un lecteur de carte SD. Leur distribution est bonne.

Acer a équipé son Predator Helios 300 PH317 de deux trappes de maintenance qui ouvrent sur les deux slots de RAM d’un côté et sur la baie de 2.5 pouces de l’autre. Cette dernière était vide sur le modèle testé car son stockage optait pour un SSD M.2 installé à l’intérieur.

Le clavier est de bonne taille avec des touches bien espacées à la frappe nette. La course est relativement courte mais précise et confortable. De même, les touches ne font quasiment aucun bruit lors de la frappe et peuvent donc convenir à des écrivains prolifiques. Les touches ZQSD sont mises en avant par une couleur différente et le clavier est rétro-éclairé en rouge sur une seule nuance. De son côté, le pavé tactile est suffisamment large pour prendre en charge correctement les gestes multitouch et la surface est sensible jusqu’aux bords et aux angles. La très bonne impression générale est confirmée par les clics de souris intégrés discrets et précis.

L’écran de 17 pouces Full HD IPS de chez LG semble être la seule alternative proposée par Acer sur son Predator Helios 300 à l’heure actuelle. Bon point, il atteint un niveau de luminosité satisfaisant (373 cd/m2) avec une distribution presque optimale (93%). Le contraste est bon lui aussi (1097:1) mais le testeur a remarqué un effet de « clouding » visible dans les angles sur écran noir. En face, la colorimétrie assure un bon niveau avec 86% de l’espace sRGB couvert et un Delta E inférieur à 5. Notez que l’alliance de la dalle IPS, de la bonne luminosité et du traitement mat permet l’utilisation en extérieur dans de bonnes conditions.

Architecturé autour d’un Quad Core i7 Kaby Lake, de 16 Go de mémoire vive et d’un SSD dédié de 512 Go le modèle testé favorise l’ensemble des usages, de la navigation Internet à la modélisation 3D en passant par la retouche photo et le montage vidéo. D’autant que le processeur assure des performances particulièrement stables ici. Le SSD NVMe PCIe participe à la réactivité du système mais sa capacité reste limitée, le testeur conseille donc d’installer un disque dur (ou un second SSD) sur la baie de 2.5 pouces libre.

La partie graphique confiée à la GeForce GTX 1060 est là encore particulièrement bien optimisée sur le PH317. Ses performances haut de gamme surpassent visiblement celles de la GTX 1050 Ti qui équipe certaines versions. Grâce à elle, le jeu est assuré sur l’ensemble des titres en vogue avec des détails « High » à « Ultra ». Les tests ont montré que la carte graphique était capable de maintenir une fréquence stable même lorsqu’elle est confrontée à des chargements poussés. Par ailleurs, grâce à la technologie NVIDIA Optimus, la puce HD 630 intégrée au processeur prend le relai sans que l’utilisateur ne s’en rende compte afin de préserver l’autonomie du PC.

Ce type de PC jeu n’est pas connu pour être le plus discret du marché. Et cela se confirme avec l’Acer Predator Helios 300 PH317. S’il est parfaitement silencieux au repos, ses deux ventilateurs AeroBlade se réveillent dés qu’une application 3D est lancée et le bruit va alors crescendo selon l’utilisation, jusqu’à atteindre 50 dB. Le testeur a remarqué des fluctuations de la ventilation avec des pointes à haute fréquence assez désagréables. D’autre part, la température n’est pas dissipée correctement et grimpe notablement : 59 degrés à l’arrière de la coque, 97 degrés max. au niveau du CPU. Mais cela n’a pas semblé affecter les performances du PC.

L’autonomie avoisine les 4 heures et 39 minutes en navigation Internet avec Wifi actif, c’est dans la moyenne. A savoir qu’il est tout bonnement impossible de jouer sur batterie car la carte graphique est bridée d’office.

Il obtient la note de 82%.

Accédez au test de l’Acer Predator Helios 300 PH317

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