Revue de presse des tests publiés sur le Web (Acer Nitro 5 Spin NP515-51)

Au centre du test de ce soir, on retrouve à nouveau l’Acer Nitro 5 Spin NP515-51. Cet ultrabook de 15 pouces convertible aux allures gamers intrigue par sa configuration et par son architecture prometteuse.

Basé sur la structure de l’Acer Spin 5, le châssis de ce Nitro Spin se différencie de son cousin grâce à une coque en métal noir brossé et à des détails esthétiques rouges. Ces touches de couleur sont partout : les charnières, les bordures biseautées de la base, le contour du touchpad, les touches du clavier… Dans l’ensemble, le châssis fait preuve d’une belle résistance face à la pression, même au dos du couvercle. Ce dernier va en revanche marquer toutes les traces de doigts très visiblement, à éviter donc si vous êtes du genre maniaque. Les charnières appliquent une résistance suffisante pour ne pas laisser l’écran rebondir outre mesure. Le Nitro Spin 5 a exactement les mêmes mensurations que le Spin 5 (38.1 x 25.8 x 1.79 cm) et leur poids tourne autour des 2,2 kg. Cela peut s’avérer compact pour un 15 pouces mais pour une utilisation en mode tablette, ça reste un peu trop lourd et large.

La sélection d’interfaces est correcte sans pour autant susciter un enthousiasme fou. Sur le côté gauche, il y a deux ports USB 3.0, un port USB 3.1 Type-C (Gen 1) et un port USB 2.0, ainsi qu’un port HDMI et l’alimentation. Bien que le DisplayPort soit manquant, cela peut être « ajouté » via un adaptateur USB 3.1 Type-C. Le côté droit met à disposition le bouton de volume, une prise casque, un lecteur de carte SD, un port USB 2.0, le bouton marche/arrêt et un verrou de sécurité Kensington. Les joueurs remarqueront l’absence de port Ethernet.

Ouvrir l’Acer Nitro Spin 5 n’est pas une opération difficile. Onze vis cruciformes doivent être retirées afin de soulever le bas du capot inférieur. Après cela, vous avez un accès direct au SSD et au disque dur. L’Acer Nitro ne vous permet pas d’apporter des modifications à la RAM car celle-ci est soudée. La remise en place de la base est également facile et rapide.

Le clavier profite d’un lettrage rouge bien visible avec les touches « ZQSD » mises en relief pour les joueurs. Les touches sont de bonne taille excepté les flèches haut et bas trop étroites et positionnées trop près l’une de l’autre. Par ailleurs, l’expérience de frappe n’est pas la plus qualitative avec des touches qui gigotent un peu dans leur emplacement et qui semblent peu résistantes. La frappe reste malgré tout plutôt confortable et les écrivains prolifiques n’auront pas de mal à s’en accommoder. Le bruit généré n’est ni trop prononcé ni complètement silencieux. Enfin, le testeur regrette le paramétrage du rétro-éclairage rouge qui s’éteint après 30 secondes d’inactivité, ce qui a pour effet de se retrouver très souvent face à un clavier noir, même en charge. En ce qui concerne le pavé tactile, sa surface en plastique est large et prend en charge avec précision les gestes multitouch. Les boutons de souris intégrés ne sont pas aussi convaincants avec un rebond aléatoire et une pression peu précise. Un lecteur d’empreintes digitales prend place dans son coin supérieur gauche. Il ne gène pas le déplacement des doigts et fonctionne parfaitement.

L’Acer Nitro 5 Spin est équipé d’un seul type de dalle, une IPS tactile Full HD (1920 x 1080 px) de modèle Chi Mei CMN15D7. Si ce type d’écran n’est pas connu pour sa réactivité – dommage pour les joueurs – il réserve un taux de luminosité satisfaisant (345 cd/m² max.) avec une distribution homogène ainsi qu’un bon taux de contraste (1232:1). La colorimétrie continue dans le même élan puisque la quasi totalité de l’espace sRGB est couvert (93 %) et le Delta E est autour de 5. Comme il s’agit d’une dalle brillante, il faut trouver un coin à l’ombre pour l’utiliser convenablement.

Architecturé autour d’un Quad Core i7 Kaby Lake Refresh de dernière génération, de 8 Go de mémoire vive et d’un stockage hybride de 1,2 To, le modèle testé ne manque pas de répondant. Comparé à un Dual Core i7-7500U, le processeur affiche une montée en puissance de l’ordre de 40%, de quoi affronter des tâches courantes comme plus exigeantes (Lightroom, Première, montage). Sa RAM de 8 Go (2 x 4) alloue une belle fluidité en multitâche tandis que le SSD dédié de 256 Go se charge de booster le système dans le chargement des applications, bien que ce SSD en particulier (Micron) ne fasse pas partie des plus rapides du marché.

La partie graphique est confiée à une GeForce GTX 1050 de dernière génération Pascal. Celle-ci n’est pas exploitée au maximum de son potentiel en raison du profil fin et convertible de la machine. Le modèle en test a tout de même été capable de lancer tous les titres du marché en Full HD à condition seulement d’abaisser les détails.

Le Nitro Spin 5 sait se faire entendre. Si au repos on reste à un niveau normal (31 dB), le bruit augmente significativement lorsqu’il est poussé dans ses retranchements avec 40 dB. Pour ce qui est des températures, elles sont relativement contenues à l’intérieur pour ne pas causer d’effet de « throttling » et les surfaces chauffent raisonnablement même si le centre du clavier peut devenir désagréable au moment du jeu.

Acer donne son Acer Nitro Spin 5 NP515-51 pour 10 heures d’autonomie. Ici, le convertible a tenu 6 heures et 37 minutes en navigation Web avec Wifi actif. Ça reste au dessus de la moyenne.

Il obtient la note de 85%.

Accédez au test de l’Acer Nitro 5 Spin NP515-51

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