Revue de presse des tests publiés sur le Web (Acer Swift 3 SF315-51G Refresh)

Parcourons ce soir le test mis à jour de l’Acer Swift 3 SF315-51G Refresh avec deux mots sur la version avec écran 4K (SF315-52G). Parmi ses points forts, on compte sa bonne autonomie, sa discrétion tant au niveau du design et du bruit et son écran IPS.

Les commentaires à propos du châssis, de la connectique et des périphériques de saisie sont repris du test du Swift 3 SF315-51G effectué par le testeur quelques temps auparavant.

Acer installe son ultrabook dans une coque en métal qui arbore pour le modèle en test une finition bleue avec effet métal brossé. Ce revêtement s’est révélé très sensible aux traces de doigts. C’est d’autant plus regrettable que le design global est très seyant avec sa construction soignée, ses bordures chromées et sa charnière angulaire. Parlant d’elle, la charnière maintient fermement l’écran en place et demande l’usage des deux mains pour retenir la base et permettre l’ouverture. En outre, la coque en métal n’évite pas quelques flexions sur la base et au dos du couvercle, sans grandes conséquences. Dans sa catégorie, le Swift 3 SF315 est assurément le plus svelte, le plus léger et le plus fin, de quoi favoriser son transport.

La connectique est satisfaisante et prévoit tout le nécessaire de nos jours, sans oublier le port USB Type-C. Le côté droit comprend un port USB 2.0 (pour la souris logiquement), un lecteur de carte SD et un verrou Kensington. En plus de l’USB-C, deux USB 3.0, une sortie HDMI et une prise casque sont installés sur le côté gauche. Le positionnement de chaque interface est idéal pour l’usage courant. Un lecteur d’empreintes digitales est prévu pour profiter des fonctions de Windows Hello. Il est placé en bas à droite du clavier, indépendamment du touchpad.

Comme souvent sur ce type d’ultrabook fin, la maintenance n’est pas favorisée. Aucune trappe n’est prévue et l’ouverture du capot est entravée par un ajustement millimétré de la base inférieure, maintenue par 12 vis Torx.

Le clavier a fait forte impression au testeur. Sa taille est identique à celle d’un clavier de PC de bureau, à l’exception du pavé tactile qui est compacté. La frappe profite d’une course moyenne avec un point de pression prononcé, ce qui caractérise la frappe parfaite d’après le testeur. Les touches sont plates et profitent d’un rétro-éclairage brillant sur une seule nuance. Le pavé tactile assure une glisse confortable des doigts, même moites, et fait preuve d’un niveau de réactivité et de précision parfait. Les clics de souris intégrés sont tout aussi qualitatifs avec leur niveau sonore maitrisé, leur résistance bien dosée et leur course courte mais précise.

Côté écran, le testeur reproche d’office le recours à une dalle brillante. Il s’agit d’un écran IPS Full HD (1920 x 1080 px) à la netteté satisfaisante. Le taux de contraste est bon lui aussi (1378:1) et ce malgré une faible luminosité (239 cd/m2). La colorimétrie est moyenne avec un espace sRGB couvert à 57% et un Delta E autour de 5. L’écran étant brillant et pas suffisamment lumineux, il est presque impossible d’utiliser l’ultrabook en extérieur.

Le testeur a également eu entre les main un Acer Swift 3 SF315-52G équipé d’un écran 4K mat. Particulièrement lumineux (440 cd/m² max.), il avance également un excellent taux de contraste et aucun effet de luminosité dynamique (PWM) apparent. Par défaut, l’image apparait dans des tons bleutés prédominants en raison du Delta E peu précis (autour de 7) et les temps de réponse équivalent la version Full HD. Par contre, la couverture colorimétrique est certainement le gros point fort de cet écran avec la totalité de spectre sRGB et 88% Adobe RGB couverts. Après calibration (à l’aide d’une sonde), il n’y a plus rien à reprocher à cet écran.

Architecturé autour d’un Quad Core i5 Kaby Lake, de 8 Go de mémoire vive et d’un stockage hybride, le modèle testé prend en charge toutes les tâches multimédia. Sa nouvelle structure multi-cœurs lui permet de gérer plusieurs threads en même temps (hyperthreading), ce que ne pouvait pas faire son prédécesseur Dual Core i5-7200U. De fait, il prend en charge l’usage courant mais peut aussi voir du côté des applications plus gourmandes comme le montage vidéo. D’autant que le processeur se comporte bien au sein de cet ultrabook et est capable de maintenir des fréquences stables tout au long des tests. Grâce à la RAM en bonne quantité et au stockage hybride, le système est irréprochable.

La partie graphique est confiée à la GeForce MX150 Pascal, capable de se confronter à des joueurs occasionnels. La plupart des titres sont exploitables en HD (1366 x 768 px) « Medium » mais certains moins gourmands peuvent tourner en Full HD.

Quelque soit le niveau de stress auquel il est confronté, l’Acer Swift 3 SF315-51G Refresh reste silencieux en toutes circonstances (35.6 dB en stresstest). La chaleur est également bien dissipée.

L’autonomie avoisine les 8 heures et 30 minutes en navigation Internet avec Wifi actif, c’est un bon résultat. Sans surprise en revanche, la version avec écran 4K fait moins bien avec environ 2 heures de moins.

Accédez au test de l’Acer Swift 3 SF315-51G Refresh

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