Revue de presse des tests publiés sur le Web (Acer Swift 3 SF315-52G)

Le test de ce soir porte sur l’Acer Swift 3 SF315-52G, un ultrabook de 15 pouces qui a plus d’une corde à son arc. Parmi ses points forts, on notera son châssis bien conçu et solide, son écran mat, ses bonnes performances et son autonomie satisfaisante pour un prix raisonnable.

Voici les caractéristiques techniques du modèle testé :

La transformation esthétique pour cette mise à jour 2018 est subtile par rapport au Swift 3 SF315-51 de 2017. Acer améliore tout de même des éléments importants comme la construction, le poids et la compacité. Ainsi, l’entièreté du châssis est fait d’aluminium brossé et la machine est proposée dans plusieurs coloris : le modèle testé hérite d’un ton doré mais il existe aussi en argent, en bleu et en rouge dans certains pays. L’assemblage est soigné et la construction parait plus robuste avec une base et un couvercle résistants à la pression. Les arrêtes du boitier ont été légèrement émoussées pour une prise en main plus confortable et la charnière (noire) est ferme et maintient l’écran en place sans rebond. Ce dernier peut s’ouvrir sur un angle de 180 degrés.

Le Swift 3 SF315-52 a également perdu un peu de poids par rapport au Swift 3 de 2017 avec 1,8 kg sur la balance (contre 2,1 kg pour la précédente version) et gagné en compacité et en finesse (17 mm vs 19 mm)

Les interfaces sont standard et regroupent tout le nécessaire : trois USB Type-A, un USB 3.1 Type-C, une sortie HDMI et un lecteur de carte SD.

Il est assez facile de pénétrer à l’intérieur de l’ultrabook, fermé par une poignée de vis Torx visibles sur les côtés. De chaque côté, deux clips en plastiques demanderont une certaine adresse pour les désolidariser mais rien d’insurmontable. À l’intérieur, vous remarquerez que le SSD et le disque dur sont facilement accessibles, mais que le processeur, le GPU et la RAM sont cachés derrière un radiateur métallique, qui est également maintenu par deux vis Philips et beaucoup de ruban adhésif. Le testeur ne s’est pas risqué à retirer l’ensemble mais c’est logiquement possible.

Le clavier se rapproche de celui croisé sur l’ancienne version, ce qui réjouit le testeur. Les touches sont à la fois fermes et douces avec une course courte, ce qui peut en déstabiliser certains et les flèches directionnelles sont comme souvent compactées. Notez par ailleurs que la touche Power est intégrée parmi les autres touches et qu’il n’y a aucun témoin lumineux pour CapsLock et NumLock. Le clavier est rétro-éclairé sur un seul niveau d’intensité. Pour sa part, le pavé tactile est de bonne taille et assure une bonne prise en charge des gestes multi-touch, une glisse facile des doigts et des clics confortables pour les boutons de souris. Un lecteur d’empreintes digitales prend place en bas à droite du clavier et fonctionne bien (si tant est que tous les drivers sont à jour).

Contrairement à la version 2017 qui intégrait un écran brillant non tactile, ce nouveau Swift 3 SF315-52G intègre une dalle ComfyView mate IPS (AU Optronics B156HAN02.1) similaire à celle croisée sur le VivoBook S510 et le Dell Inspiron 15 5000. Ses spécifications sont telles qu’on les attend pour le prix pratiqué, assez moyennes. Ses angles de vue sont plutôt larges, ses noirs et son taux de contraste sont décents (860:1) et sa couverture colorimétrique assez médiocre avec un espace sRGB couvert à 68%. La luminosité n’est pas idéale non plus avec 205 cd/m2. Bon point, l’écran n’exploite pas la luminosité dynamique (PWM).

Architecturé autour d’un Quad Core i7 Kaby Lake Refresh, de 16 Go de RAM et d’un stockage hybride de 1,2 To, le modèle testé se débrouille parfaitement avec la bureautique, le multimédia et les tâches courantes dans leur ensemble. Sur ce modèle de pré-production, le testeur a constaté que le processeur était sévèrement bridé avec des fréquences abaissées, ce qui ne lui permet de développer son plein potentiel dans des travaux gourmands. Il est possible que cela soit corrigé sur les machines de série mais sans certitude.

La partie graphique confiée à une GeForce MX150 n’est pas à son aise non plus. En temps normal, cette solution est capable de lancer une petite partie des titres en Full HD avec un niveau de détails honorables. Le testeur n’a pas voulu pousser plus loin les tests sur les performances graphiques.

Le Swift 3 est repensé de l’intérieur avec un système refroidissement redessiné convoquant un seul ventilateur et deux caloducs partagés par le CPU et le GPU. En usage courant léger, l’ultrabook se fait moins remarqué que son prédécesseur avec un réveil de la ventilation en multitâche mais rien de dérangeant. Et même lorsque le système est pleinement exploité, le bruit reste raisonnable (autour de 40/42 dB). Les températures restent à des niveaux normaux à l’intérieur comme au niveau de la coque.

La batterie de 48 Whr alloue près de 8 heures d’autonomie en navigation Web avec Wifi actif, c’est très satisfaisant comparé à la concurrence directe. Le Swift 3 ne charge pas via USB-C.

Accédez au test de l’Acer Swift 3 SF315-52G

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