Revue de presse des tests publiés sur le Web (Microsoft Surface Go)

Place ce soir au test de la Surface Go de Microsoft, une tablette 10″ abordable installée dans un corps robuste et élégant et dominée par un écran riche en couleurs.

En ce qui concerne le design et le châssis, Microsoft sait faire. Il a réutilisé le bien connu et approuvé boitier en magnésium avec écran en verre Gorilla Glass 3. Comme toutes les autres tablettes Surface, la Go est dotée d’un support rabattable à l’arrière, maintenu par une charnière bien ferme avec un angle d’ouverture de 170 degrés. A noter que les bordures d’écran noires sont très présentes et « grignotent » un peu trop l’affichage. Dans l’ensemble, la qualité de construction et d’assemblage est remarquable. La tablette de 10 pouces est agréable à prendre en main et ne ploie sous aucun prétexte.

Avec une silhouette compacte et une poids limité à 523 grammes, la Surface Go fait partie des tablettes les plus compactes et légères de sa catégorie. En ajoutant le clavier Type Cover, elle atteint un total de 769 gr et l’alimentation ajoute encore 152 gr sur la balance.

La connectique proprement dite se limite à un port USB Type-C avec support vidéo (2160p à 60 Hz) et datas. Le testeur aurait apprécié un port USB supplémentaire mais n’est pas vraiment surpris par cette sélection succincte. Un lecteur de carte MicroSD est là pour augmenter le stockage si besoin. La webcam frontale de 5 Mpx est compatible avec Windows Hello pour l’authentification faciale mais aucun lecteur d’empreintes digitales n’est prévu au programme, ni sur la tablette ni sur le clavier optionnel.

Comme sur toutes les Surface, la maintenance est quasi impossible et reste du domaine du rêve.

Dans sa version de base, la Surface Go n’est pas vendue avec un clavier ou un stylet. Le testeur se concentre donc sur son écran tactile, unique périphérique d’entrée. Très rapide et sensible à la saisie tactile dans toutes les zones de frappe, l’écran switche en un éclair entre le mode paysage et portrait. Rien à dire.

Deux mots tout de même sur le clavier Type Cover qui bénéficie d’un rétro-éclairage blanc discret pour rester visible dans l’obscurité. La course des touches est plutôt superficielle mais le retour est distinct. Il faudra par contre composer avec des touches très compactées et rapprochées, pas vraiment idéal pour les écrivains prolifiques. De son côté, le pavé tactile fonctionne très bien avec une bonne prise en charge des gestes multi-touch et des boutons de souris intégrés fermes.

L’écran tactile de 10 pouces au ratio 3:2 propose une définition décente (1800 x 1200 px) menant à une densité de pixels de 221 PPI. Son taux de luminosité est élevé (426 nits) avec une distribution homogène et son taux de contraste est très satisfaisant (1471:1). Microsoft à choisi son écran de façon à révéler les couleurs. Et le résultat est là, l’écran couvre la quasi totalité de l’espace sRGB avec un Delta E proche de 1, pouvant donc se prêter au travail de l’image.

Architecturé autour d’un Pentium Gold 4415Y Kaby Lake (Gen 7 – 2017) basse consommation, la Surface Go devrait offrir suffisamment de répondant pour les tâches quotidiennes, telles que la navigation sur le Web ou l’édition de documents (Office). Ce processeur peut être mis au même niveau qu’un Intel m3-7Y30 et se destine donc à la bureautique exclusivement. Lors des différentes phases de tests, il s’est révélé fiable avec des fréquences stables quelque soit l’usage mais il ne faut pas le confronter à des missions trop exigeantes au risque de le voir flancher. Sur le modèle testé, le stockage repose sur un eMMC de 64 Go qui se situe entre le disque dur et le SSD question confort d’utilisation (rapidité système, transferts de fichiers, installations…) mais il n’alloue que 42 Go disponibles après le premier démarrage. La puce graphique intégrée au processeur (Intel HD 615) gère l’usage courant et est notamment capable de lancer des vidéos YouTube en 2160p. Le jeu n’est évidemment pas dans ses cordes.

Le système de refroidissement de la Surface Go est passif. De fait, aucun composant susceptible de faire du bruit n’est présent. Le modèle testé a pourtant émis quelques petits bruits électroniques mais il a fallu coller l’oreille sur l’arrière pour les entendre. La dissipation des températures est efficace malgré l’absence de ventilateur. La Surface ne chauffe que raisonnablement au moment de la charge et/ou d’un usage prolongé.

La Microsoft Surface Go n’accueille qu’une batterie de 28 Whr, la plus petite capacité de sa catégorie. Pourtant, elle en tire le maximum avec près de 7 heures et 30 minutes atteintes en navigation Web via Wifi, c’est honnête.

Accédez au test de la Microsoft Surface Go

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