Asus UX480FD-BE004T, 14″ polyvalent ScreenPad (1519€)

Notre avis sur l’Asus ZenBook Pro UX480FD-BE004T

Enfin un peu de nouveauté sur un PC portable ! Avec son second écran ScreenPad, l’Asus ZenBook Pro UX480FD-BE004T offre une toute nouvelle façon de naviguer entre les contenus et les programmes. Mais c’est loin d’être sa seule force. Cet ultrabook de 14 pouces compact et robuste est l’outil créatif par excellence avec son Core i7 quadricoeurs, sa mémoire généreuse et son support graphique digne de ce nom pour vos tâches 3D. Un bel écran borderless avec certification Pantone domine le tout. Un reproche à faire ? L’absence de port Thunderbolt 3 et quelques doutes concernant ses performances vu la finesse du châssis.

A l’heure actuelle, il n’y a que deux modèles à proposer de telles caractéristiques dans un petit châssis de 14 pouces, l’Asus Zenbook Pro UX480 et le MSI Prestige PS42 8RC. Si ce dernier est plus léger, notre Asus ZenBook Pro UX480FD-BE004T a bien des atouts que l’autre n’a pas, à commencer par son ScreenPad évidemment. Par ailleurs, il s’impose grâce à son processeur de dernière génération dans notre comparatif.

L’Asus ZenBook Pro UX480FD-BE004T fait preuve d’élégance dans son boitier Deep Blue Dive (bleu très foncé) agrémenté d’accents or rose. Sur le dos du couvercle figure l’effet circulaire cher aux Zenbooks tandis que l’intérieur est plus consensuel avec un fini mat et lisse. A noter que l’ultrabook est entouré d’aluminium pour garantir une bonne robustesse en déplacement (intérieur en plastique).

La silhouette de l’ultrabook totalise 1,6 kg sur la balance avec une épaisseur plutôt bien optimisée (17,9 mm), encourageant la mobilité. Le clavier profite d’un système de rétro-éclairage (doré) pour mettre en lumière les touches sombres dans l’obscurité.

Petite nouveauté chez Asus, ce ZenBook Pro 14 intègre un ScreenPad, un petit écran LCD de 5,5 pouces tactile positionné en lieu et place du touchpad qui est capable d’afficher divers widgets et fonctions. Par exemple, vous pouvez l’utiliser comme un pavé numérique, comme un moyen de contrôler la musique, comme une calculatrice ou un lecteur Youtube. Il peut également être utilisé pour lancer rapidement diverses applications sur l’ordinateur, comme un navigateur ou Word, et dans certaines applications (Première, Photoshop, Office), il peut doubler comme un écran latéral avec des raccourcis d’action rapide. Il peut également être utilisé comme un affichage secondaire dans Windows, dans le but d’étendre votre bureau ou d’exécuter un jeu ou un film comme sur toutes les configurations à double écran.

L’ultrabook révèle aussi un écran principal NanoEdge Full HD IPS qui suscite une impression d’immersion intéressante. Asus a également réussi à conserver la webcam en haut tout en ne cassant pas l’équilibre du cadre. Pour ce qui est de la dalle, la définition dense Full HD (1920 x 1080 px) permet de visionner du contenu en Haute Définition dans les meilleures conditions tandis que la dalle IPS ouvre les angles de vision et couvre une colorimétrie large. Notez que le traitement de l’écran est brillant, ce qui pourra constituer un frein en raison de son caractère réfléchissant par temps lumineux. Certains la préféreront toutefois à une dalle mate par soucis d’esthétisme.

Répartie de chaque côté du boitier, la connectique accueille une webcam Infrarouge avec support Windows Hello et l’aide de l’assistant Alexa, mais demeure assez basique autrement. On dénombre trois ports USB dont un USB Type-C Gen2 (sans Thunderbolt 3), une sortie HDMI de plein format et un lecteur de carte microSD. Les modules sans fil sont de dernière génération (Wifi AC et Bluetooth 5.0) mais le lecteur d’empreintes digitales n’est pas au programme.

Après le ScreenPad, c’est le stockage qui retient l’attention dans cet Asus ZenBook UX480FD-BE004T puisqu’il est confié à un SSD NVMe PCIe de 512 Go. Celui-ci va renforcer significativement la réactivité globale du système au quotidien comparé à une configuration avec disque dur mécanique. Basé sur une interface PCIe plus rapide que du SATA3, le SSD assure des délais de chargements raccourcis, un lancement de Windows quasi instantané et des copies de fichiers très rapides, sans parler des qualités en terme d’économies d’énergie, de durabilité et de silence du SSD. Pour ne rien gâcher, sa capacité n’a rien de ridicule et peut héberger une bonne partie de votre ludothèque.

Le support graphique est costaud lui aussi, pris en charge par la GeForce GTX 1050 Max-Q qui ouvre l’ultrabook sur la polyvalence. C’est plutôt singulier sur un format 14 pouces et cela permet de jouer à l’ensemble des titres du moment en Full HD avec un niveau de détails réglé sur « High ». Mais n’espérez pas pousser les détails sur « Ultra » en Full HD et encore moins jouer en 4K. Notez qu’elle est en outre d’un appui précieux dans l’exploitation de programmes tirant profit de la carte graphique pour accélérer le traitement (3D) mais que la finesse du châssis ici peut représenter un frein pour les joueurs puisqu’il impose une hausse plus importante des températures et donc des performances bridées. Par ailleurs, son design Max-Q conçu pour intégrer des PC fins devrait impliquer une baisse de performances / fréquences de l’ordre de 10-15% par rapport à une GTX 1050 classique.

Les bonnes performances du Zenbook Pro sont aussi soutenues par le Quad Core i7-8565U basse conso de dernière génération. Ce CPU évince sensiblement son prédécesseur (i7-8550U Kaby Lake Refresh) grâce à une fréquence en Turbo Boost plus importante (4,6 Ghz) et à une gravure plus fine, offrant un gain autour de 10%. A l’usage, vous pourrez donc travailler sans contrainte sur vos tâches courantes (navigation Web, traitement Office, vidéo) et vous exercer dans les applications plus gourmandes, requérant l’architecture multicœurs (montage vidéo, Photoshop poussé, Lightroom léger…). De plus, la mémoire vive de 16 Go assure un multitâche des plus fluides, de quoi surfer sans limite et multiplier les onglets.

Enfin, l’ultrabook intègre une batterie de bonne capacité (70 Whr) permettant à Asus d’annoncer une autonomie courante de 12 heures. Un résultat qu’il faut prendre avec des pincettes puisque l’usage du ScreenPad peut peser sur la balance. Tablez plus raisonnablement sur 8 à 9 heures en usage courant.