HP Spectre x360 13-ap0011nf, 13 pouces tactile TB3 (999€)

Design au top, autonomie d’une journée et connectique dernier cri, voilà quelques arguments du HP Spectre x360 13-ap0011nf, un ultrabook de 13 pouces convertible en tablette paré pour la bureautique productive. Son duo mémoire vive et SSD dédié se charge de la réactivité système tandis que le processeur Intel Core i7 quadricœurs soutient la majorité des usages multimédia courant. Riche en agréments avec deux USB Type-C Thunderbolt 3, un lecteur d’empreintes digitales, une autonomie excellente et des mensurations compactes sur un châssis bleuté en aluminium, il coche toutes les cases si ce n’est peut être le format qui est moins compact que la concurrence et le SSD de capacité assez limitée.

Le HP Spectre x360 13-ap0011nf n’a pas son pareil en terme de qualité des finitions et d’autonomie dans notre comparatif. Même si certains concurrents le dépassent sur la capacité du SSD, il garde une longueur d’avance grâce à ces deux critères principaux mais aussi grâce à sa connectique dernier cri.

Le HP Spectre x360 13-ap0011nf fait dans l’élégance avec ses arrêtes cuivrées tranchées et ses deux angles arrières « coupés » qui servent à accueillir un USB-C d’un côté et le bouton Power de l’autre. Ça peut sembler anecdotique mais ce positionnement permet de trouver la connectique en question très facilement. HP l’entoure d’un corps unibody (monocoque) en alliage d’aluminium CNC mat sur l’ensemble de la coque avec un niveau de finition impeccable et un look mi-sobre mi-clinquant qui devrait plaire au plus grand nombre. D’ailleurs, si cela ne frappe pas sur les visuels, HP dote ce Spectre x360 13-ap0011nf d’un coloris original appelé Bleu Poséidon, un bleu encre très foncé qui tend vers le vert.

Le HP Spectre x360 13 prend quelques millimètres et une dizaine de grammes sur son prédécesseur (13-ae). Pour les dimensions, 308 x 218 x 14.7 mm contre 306 x 218 x 13.6 mm et le poids, 1.33 kg pour 1.29 kg sur l’ancien Spectre. Mais HP justifie ce « laisser-allé » par l’ajout d’une batterie de capacité plus importante (4 Cell 61 Whr contre 3 Cell 60Whr précédemment). On reviendra sur le gain en autonomie par la suite.

Le clavier s’étend sur toute la largeur du châssis et présente un système de rétro-éclairage sur plusieurs nuances pour faciliter la frappe dans l’obscurité. Petite particularité, un petit bouton poussoir « Kill Switch » sur le côté de l’ultrabook permet de désactiver la webcam manuellement, un plus pour surfer en toute sécurité.

Le mécanisme des charnières a été légèrement revu lui aussi pour offrir une résistance optimisée afin de permuter avec fluidité entre tous les modes d’utilisation. Car la particularité de sa configuration x360 se retrouve dans ses charnières rotatives à 360 degrés qui permettent à l’écran de basculer de part et d’autre de la base pour un usage traditionnel, en mode ordinateur, ou plus original, en mode tente, chevalet ou tablette.

Elles articulent un écran magnifique recouvert d’une couche de verre Gorilla Glass très résistant contre les chocs et qui amplifie l’impression d’immersion grâce à un design bord-à-bord latéral. Sa définition Full HD (1920 x 1080 px) met à disposition une densité d’affichage salutaire pour moduler l’affichage ou visionner dans les meilleures conditions votre contenu en Haute Définition. En outre, la surface brillante (Gorilla Glass et tactile oblige) révèle des couleurs très riches même si elle rend difficile la visibilité en environnement lumineux tandis que la dalle IPS ouvre les angles de vision. Notez par ailleurs que HP a équipé l’écran de l’option Sure View. Concrètement, il s’agit d’un système qui va assombrir la dalle lorsqu’elle est vue à un angle de 35° ou plus pour préserver votre affichage des regards indiscrets, un option utile si vous voyagez régulièrement en train par exemple mais qui aura un impact sur la répartition de la luminosité (moins uniforme) même avec le Sure View désactivé.

Concernant la connectique, seul le positionnement change avec les angles biseautés de la coque occupés par un port USB Type-C Gen2 d’un côté et par le bouton de démarrage de l’autre. Un autre port USB Type-C Gen2 est présent, tous deux compatibles Thunderbolt 3, ainsi qu’un port USB Type-A 3.1 et un lecteur de carte microSD. Le lecteur d’empreintes digitales retrouve quant à lui sa place initiale, isolé en bas à droite du clavier. Les modules sans fil sont de dernière génération (Wifi AC et Bluetooth 5.0) et la webcam FHD est infrarouge pour exploiter les fonctionnalités de Windows Hello (reconnaissance faciale).

Propulsé par un processeur de dernière génération Whiskey Lake Quad Core i7-8565U basse consommation, l’ultrabook ne laissera aucun travaux de côté. Ce dernier gagne une fréquence en Turbo Boost plus importante (4,6 Ghz) par rapport à la précédente génération (Kaby Lake Refresh) permettant à Intel d’annoncer un gain théorique autour de 10%. Concrètement, l’usage courant est entièrement pris en charge (navigation Web, traitement Office, vidéo) et les applications plus gourmandes puisant dans l’architecture multicœurs (montage vidéo, Photoshop poussé, Lightroom…) ne lui font pas peur (toutes proportions gardées néanmoins). La mémoire vive de 8 Go en soutient va apporter ce qu’il faut d’amplitude en multitâche.

Point déterminant ici, l’ultrabook peut être comparé à un marathonien en matière d’endurance. L’autonomie se rapproche des 15 heures en navigation Internet avec Wifi actif, du jamais vu dans sa catégorie.

En face, le SSD dédié de 256 Go NVMe PCIe garantit une réactivité parfaite du système. Globalement plus silencieux, robuste et économe en énergie qu’un disque mécanique, il permet à Windows d’atteindre un niveau de fluidité remarquable avec des délais de chargement brefs et une exécution sans latences. Toutefois, sa capacité de stockage de 256 Go ne pourra pas contenir l’ensemble de votre ludothèque. Il faudra alors se tourner vers une solution externe ou en ligne pour garder à disposition toutes vos archives.

Les joueurs ne trouveront pas de quoi se divertir dans cet ultrabook en l’absence de carte graphique dédiée mais l’ultrabook peut tout de même compter sur la puce Intel UHD 620 intégrée au processeur pour assurer un minimum de jeu. Estimée au niveau d’une GeForce 920M, elle pourra permettre à certains joueurs occasionnels de lancer quelques titres peu exigeants en Full HD avec une belle fluidité.