Acer Aspire A715-74G-702T, PC portable sobre puissant (1199€)

Après un léger compactage et une mise à jour des composants pour 2019, Acer présente une nouvelle variante de son Aspire 7 à travers une déclinaison puissante destinée aux amateurs de polyvalence, l’Acer Aspire A715-74G-702T. Son allure on ne peut plus sobre ne détourne pas l’attention de ce qu’il y a à l’intérieur : Hexa Core i7, GeForce GTX 1650, stockage très conséquent (1,5 To) et mémoire vive de 16 Go. En somme, un excellent compromis pour créer, imaginer et jouer dans de bonnes conditions sur un PC portable qui n’a rien de tape à l’œil. D’autant qu’il est livré avec quelques commodités sympathiques comme le lecteur d’empreintes, un écran qui s’essaye au borderless et une connectique complète. Par contre, l’autonomie n’ira pas bien loin.

L’Acer Aspire 7 A715-74G-702T est loin d’être tout seul à occuper le segment des PC 15 pouces puissants sous la barre des 1500 euros. Une concurrence assez agressive est en place dont certains modèles intégrant une carte graphique GTX 1060 ou GTX 1660 Ti plus puissantes. Cela dit, seuls des PC gamer lui font face et notre Acer Aspire est donc le seul à arborer une allure passe partout. Sa capacité de stockage importante est une autre de ses forces.

On est loin de la révolution esthétique pour ce nouvel Acer Aspire 7 2019. D’ailleurs, le premier venu aura surement du mal à déterminer ce qui différencie cette nouvelle mouture de la version de 2018 (A715-72G). On a toujours affaire à un châssis en aluminium robuste qui privilégie un design neutre. Le look est noir et les surface mates et lisses abandonnent la finition brossée du prédécesseur. Désormais, l’ensemble du boitier est uniforme avec un petit grain noir doux. Le logo Acer argenté au centre du couvercle est toujours là, de même que la charnière imposante qui permet d’ouvrir l’écran à plat (160 degrés). On aperçoit également que les ouvertures à l’arrière du châssis destinées à la ventilation ont été prolongées sur toute la largeur.

Le clavier est rétro-éclairé de blanc sur plusieurs nuances et le châssis est vraisemblablement toujours favorable à l’upgrade, c’est l’un des derniers du marché d’ailleurs. S’il propose bien la même configuration que son prédécesseur, il met à disposition deux trappes de maintenance qui laissent accès à la RAM et au stockage (baie 2,5″).

Sans pour autant se plier à la tendance de l’ultrabook, l’Aspire 7 A715-74G-702T revoit ses mensurations à la baisse. Le PC gagne sur tous les postes avec un encombrement ramené à 363 x 254.5 mm pour 23,4 mm d’épaisseur et 2,35 kg. On est loin de la silhouette des pontes du secteur comme le MSI P65 par exemple, Acer ayant visiblement fait le choix de « privilégier les performances » avec un châssis plus épais et un stockage offrant plus de possibilités.

Le compactage s’observe surtout au niveau de l’écran qui reçoit enfin un cadre affiné, surtout sur les bordures latérales. Les cinéphiles et les amateurs de retouche photo sont les premiers visés par cet écran dont la fréquence est basique (60Hz). Par contre, il hérite d’une définition Full HD (1920 x 1080 px) permettant de profiter au mieux du contenu en Haute Définition et repose sur une dalle IPS pour l’immersion. En outre, le traitement mat est de bonne augure si vous travaillez dans un environnement très lumineux ou dos à une fenêtre puisqu’il vous permettra d’éviter les reflets.

Pour sa part, la connectique est satisfaisante avec plusieurs ports USB, un port USB Type-C, un port Ethernet et une sortie HDMI 2.0. Le Thunderbolt 3 et plus curieusement le lecteur de cartes ne sont pas au rendez-vous. Quoi qu’il en soit, tout le nécessaire à l’heure actuelle est présent et les modules sans fil sont confiés à Wifi ac et Bluetooth 5.0 dernière génération. Un lecteur d’empreintes digitales répond présent également pour simplifier et sécuriser l’authentification même si on aurait préféré une caméra infrarouge.

Là pour répondre aux besoins de polyvalence, le processeur de dernière génération Hexa Core i7-9750H Coffee Lake Refresh montre les muscles. Si le gain par rapport à la génération précédente n’est pas forcément significatif sur les perfs (10% env.), il gagne néanmoins quelques points et permet d’entrevoir de grosses ressources dans les tâches multicœurs, au service des créatifs. En effet, ses 6 cœurs (12 logiques en multi-threading) sont précieux lorsque vous travaillez sur des applications gourmandes type modélisation 3D, parallélisation, montage vidéo… D’autant que la mémoire vive est présente en quantité. Avec 16 Go de RAM derrière, vous profitez d’un fluidité optimale en multitâche pour multiplier les programmes et onglets sans trembler.

En face s’illustre une carte graphique de dernière génération Turing GeForce GTX 1650. Si celle-ci ne supporte pas le Ray-Tracing comme les dernière RTX Turing, elle gagne visiblement en performances par rapport à une GeForce 1050 puisque ses capacités se placent entre celles d’une GTX 1050 Ti et d’une GeForce 1060. De fait, elle se mesurer sans problème à des joueurs intensifs et assure des fréquences honorables en Full HD sur la totalité des titres du marché à condition d’éviter les détails Ultra sur les plus gourmands d’entre eux. Le support pour les créatifs est aussi précieux avec ses 4 Go VRAM GDDR5.

De son côté, le stockage est présent en masse et là pour favoriser la réactivité système sans compromis sur la capacité. En effet, le SSD dédié NVMe PCIe de 512 Go va pouvoir accueillir le système d’exploitation et l’ensemble des programmes et jeux et contribuer ainsi à une exécution des plus réactives, des délais de chargements raccourcis et un environnement globalement plus vif. Le disque dur de 1000 Go à 7200 tr/min en complément est là pour vous permettre d’archiver l’ensemble de votre ludothèque.

Concluons avec une idée de l’autonomie offerte par cet Acer Aspire 7 A715-74G-702T. La batterie gagne légèrement en capacité par rapport à l’Aspire A712-72G avec 55 Whr (contre 48Whr sur le prédécesseur). De fait, le PC devrait tenir 6 heures environ en usage courant à base de surf sur le Web via Wi-fi avec une luminosité maitrisée. C’est pas brillant pour sa catégorie.