Asus ZenBook Duo UX481FL-BM044T, ultrabook multimédia 2 écrans 14″ et 12″ tactile (1394€)

Du double écran sur un PC portable, c’est ce que propose l’Asus Zenbook Duo UX481FL-BM044T et son second écran tactile de 12,6 pouces intégré sur toute la largeur de la base. A l’intérieur, la base est costaud avec l’appui d’un Quad Core i7 basse consommation, de 16 Go de RAM et d’un stockage SSD de 512 Go qui constituent le package parfait pour travailler sereinement en bureautique. L’ajout d’une GeForce MX150 fait la différence pour le multimédia et l’édition (légère).

Pour le reste, le clavier est rétro-éclairé, la webcam assure la reconnaissance faciale Windows Hello et la connectique peut en laisser quelques-uns sur leur faim en l’absence de Thunderbolt 3 mais le Wifi 6 est de la partie. L’autonomie est honnête compte tenu de l’arrivée du ScreenPad mais ce dernier implique des mensurations un peu plus « imposantes » que la moyenne des 14 pouces désormais.

Le bilan est vite fait puisque l’Asus Zenbook Duo UX481FL-BM044T n’a pas son pareil sur le marché actuel des PC portables. Tous les ultrabooks de sa catégorie se suivent et se ressemblent en comparaison dans notre comparatif même si certains sont plus fins et légers et/ou sont proposés à un prix plus compétitif.

L’Asus ZenBook Duo UX481FL-BM044T arbore une allure plus sobre et plus « professionnelle » que le reste de la ligne Zenbook. Au revoir les accents or rose du UX480 et sa silhouette arrondie et douce. Le Zenbook Duo présente une allure plus géométrique et plus imposante, soulignée par un Bleu Céleste, une sorte de coloris à mi-chemin entre le bleu, le gris et le vert, toujours agrémenté au dos du couvercle par un effet circulaire assez discret ici. Il signe la touche d’élégance qui nous détourne un peu de l’épaisseur de la base assez notable (19,9 mm). Parlant d’elle, à l’ouverture du couvercle, elle s’incline sur 5,5 degrés vers l’utilisateur grâce à des charnières ErgoLigt revue sur ce modèle. L’inclinaison est amplifiée afin d’avoir un usage plus naturel du second écran notamment.

Question mensurations, l’ultrabook totalise un poids bien optimisé autour de 1,5 kg et un format plutôt compact qui gagne 2 mm en profondeur sur son prédécesseur (323 x 223 mm), de quoi encourager la mobilité. Le clavier profite d’un système de rétro-éclairage sur plusieurs niveaux d’intensité pour mettre en lumière les touches sombres dans l’obscurité. Tout le monde aura également remarqué le positionnement avancé du clavier qui demande un temps d’adaptation important avant d’intégrer sa disposition très compacte et le nouveau placement des mains qui en découle. Si l’inclinaison et la qualité de frappe sont confortables, certains n’arriveront sans doute pas à se faire au placement peu naturel des poignets. Le pavé tactile étiré vers le haut et placé à droite du clavier est tout aussi surprenant et demande de revoir complètement ses habitudes de navigation. Il est complété de deux boutons de souris dédiés.

Mais tous ces bouleversements ne sont pas vains. Ils permettent de glisser la petite exclusivité d’Asus, un écran tactile de 12 pouces positionné sur toute la largeur de la base au dessus du clavier, baptisé ScreenPad Plus. Difficile d’en détailler toutes les fonctionnalités tant son utilité dépend de chacun. Mais disons qu’il agit comme une écran secondaire, permettant d’étendre l’affichage, d’y afficher une barre d’outil ou des timeline dans votre logiciel d’édition par exemple, votre player musical, vos recherches internet, vos dossiers photo, etc.

Sur cette référence, l’ultrabook intègre un écran principal NanoEdge Full HD IPS qui fait forte impression avec ses bordures affinées. Sa définition FHD (1920 x 1080 pixels) va permettre de visionner du contenu en Haute Définition dans les meilleures conditions. D’autre part, la dalle IPS œuvre pour ouvrir les angles de vision et reproduire fidèlement les couleurs tandis que sa surface anti-reflet limite la répercussion de la luminosité ambiante sur l’affichage. L’immersion est de la partie et l’inclinaison de la base permet de créer un belle homogénéité entre les deux écrans (visible surtout en affichage étendu). Notez qu’Asus a réussi a glisser une webcam Infrarouge avec support Windows Hello pour la reconnaissance faciale sur le montant fin au dessus de l’écran.

Partagée entre les deux côtés du boitier, la connectique demeure assez basique. On dénombre trois ports USB dont deux USB 3.1, un USB Type-C Gen2 (sans Thunderbolt 3), une sortie HDMI de plein format et un lecteur de carte microSD. Les modules sans fil sont de dernière génération (Wifi AX et Bluetooth 5.0).

Après le ScreenPad, c’est le coeur du PC qui retient l’attention, alimenté par un processeur de 10ème génération (2019) Comet Lake Core i7-10510U. Le gain n’est pas significatif par rapport au Core i7-8565U de 9ème génération (Whiskey Lake), ni même perceptible en pratique. Quoi qu’il en soit, le Zenbook ne laissera aucun travaux de côté et couvrira l’ensemble de l’usage courant (navigation Web, traitement Office, vidéo) avec une maitrise pointue dans les applications plus gourmandes, puisant dans l’architecture multicœurs (montage vidéo, Photoshop…). D’autant plus avec l’appui de 16 Go de mémoire vive, de quoi surfer sans latence et profiter au maximum des possibilités multitâche offertes par le second écran.

Dédiée au traitement graphique, la GeForce MX250 est une carte de milieu de gamme basée sur l’architecture Pascal (2016). Elle ne s’agit que d’une mise à jour de la GeForce MX150 avec un petit gain de fréquence. Il ne faut donc pas s’attendre à une révolution à ce niveau de prix bien que ce GPU soit d’un appui précieux dans l’usage courant et pour lancer quelques jeux. Le joueur occasionnel pourra donc s’exercer en HD sur une bonne partie des titres du marché à condition de faire des concessions sur la netteté du rendu.

Le stockage est confié à un SSD M.2 NVMe PCIe de 512 Go qui va apporter une dose de réactivité bienvenue au système. Par rapport à un disque dur mécanique standard, est est plus silencieux, robuste et économe en énergie et permet à Windows d’atteindre un niveau de fluidité remarquable avec des délais de chargement brefs et une exécution sans latences. Qui plus est, sa capacité n’a rien de ridicule et peut héberger une bonne partie de votre ludothèque même si certains peuvent ne pas trouver cela suffisant.

Terminons par l’autonomie qui profite ici d’une batterie de belle capacite (70 Whr). Toutefois, l’ajout du ScreenPad devrait la mettre à rude épreuve. De 9 heures environ d’autonomie ScreenPad éteint, il passera à 7h30 à peine en utilisation Internet/Word.