Test Microsoft Surface Pro 7 : revue de presse des reviews US

Du bon (performances, USB-C) et du moins bon (autonomie, design dâté)

Cet ordinateur portable n'est plus vendu
L'ordinateur portable présenté ci-dessous a été commercialisé en 2019, et n'est plus en vente. Depuis, de nombreux modèles plus récents et mieux équipés ont vu le jour.

Alors que la Microsoft Surface Pro 7 fait seulement ses premiers pas sur le marché français (sortie officielle le 22 octobre 2019), nos confrères américains ont déjà pu la tester sur tous ses aspects : design, performances, autonomie… Voilà un résumé de leurs ressentis.

Points forts
Gain significatif en performances (i5)
Ajout d’un port USB-C
Clavier Type Cover confortable
Fanless
À revoir
Toujours pas de Thunderbolt 3
Autonomie en berne
Design vieillissant avec bordures larges
Clavier toujours en option

Caractéristiques techniques de la Surface Pro 7

Ecran 12.3″ Haute Définition 3:2 tactile multi-touch (2736×1824)
Processeur Intel Core i3-1005G1, Intel Core i5-1035G4, Intel Core i7-1065G7 10e génération
Mémoire vive 4 Go, 8 Go, 16 Go LPDDR4x (non évolutif)
Espace de stockage 128 Go, 256 Go, 512 Go, 1 To SSD M.2 PCIe NVMe
Carte graphique Intel UHD Graphics (i3), Intel Iris Plus Graphics (i5 G4, i7 G7)
Réseau 802.11 ax, Bluetooth 5.0
Connectique 1 port USB-C, 1 port USB-A, Prise de casque 3,5 mm, 1 port Surface Connect
Dimensions / Poids 292 x 201 x 8,5 mm / 775 g (i3, i5), 790 g (i7)

Surface Pro 7 : Un design dépassé ?

Un certain sentiment de lassitude envahit la majorité des testeurs devant un design vu et revu dans la famille Surface Pro depuis la Pro 4. Certes, le boitier en aluminium est robuste et le niveau de finition est impeccable mais pour cette 7ème génération, on attendait un peu plus de renouveau de ce côté là. On retrouve le même format, les mêmes coloris Platine ou Noir mat et les mêmes mensurations bien optimisées avec une épaisseur de 8,5 mm et un poids sous la barre des 800g.

Engadget résume : « Si vous avez déjà croisé une Surface Pro récente, vous ne serez pas dépaysé. Si ce n’est pas le cas, vous apprécierez son châssis robuste et sa béquille bien pensée. » et The Verge poursuit : « J’aurais simplement souhaité que la Surface Pro 7 ressemble à une Surface Pro X avec une puce Intel à l’intérieur. »

Par ailleurs, quand on fait référence au format et à la cible de la Surface Pro 7, Engadget s’inquiète. « Microsoft le commercialise comme un ordinateur portable convertible polyvalent et léger. Même si peu de tablettes fonctionnant sous Windows peuvent rivaliser avec la Surface Pro, Microsoft doit également prêter attention aux ultrabooks récents qui sont de plus en plus légers et fins avec des bordures d’écran généralement plus fines que les grosses barres noires qui encadrent la Surface Pro 7 ».

Connectique : point trop n’en faut

Comme pour le Surface Laptop 3 15, la SP7 voit enfin arriver un port USB Type-C en lieu et place du mini-DisplayPort. Alléluia ! Tous les testeurs saluent cette arrivée pour son côté polyvalent. « Connecter un casque ? Check. Charger l’appareil ? Check. Vous pouvez même connecter un dock USB-C et brancher encore plus de périphériques pour la sortie vidéo notamment. » se réjouit Engadget alors que The Verge regrette qu’il ne prenne pas en charge le Thunderbolt 3 et soit donc limité aux vitesses USB 3.1 10Gbps. Autre amélioration, les micros ont été amplifiés pour permettre à l’appareil d’entendre plus facilement vos demandes Cortana et de garder votre voix claire et nette lors des conférences téléphoniques.

Un clavier Type Cover encore plus confortable

« Écrire sur la surface Pro 7 est toujours un régal » pour Windows Central. Il est vrai que tous les testeurs n’ont que des louanges à son sujet en dehors du fait qu’il soit toujours vendu en option au tarif salé de 179,99€. Les touches individuelles (chiclet) offrent un grand débattement et des retours élastiques, et l’ensemble de la disposition est bien espacé. Ici, aucun bouton n’est trop petit ou inaccessible, permettant de taper rapidement et avec précision. Deux nouveaux coloris de Type Cover font leur apparition, un rouge orangé et un bleu clair. Les touches sont rétro-éclairées sur 3 niveaux de luminosité avec une course de 1,3 mm. Toutefois, le bruit de la frappe pourrait être un peu plus feutré et le touchpad – quoique très fluide et réactif – aurait gagné à être un peu plus large souligne Engadget.

Le Surface Pen vendu 109,99€ ne reçoit aucun changement en soit, si ce n’est les coloris assortis au Type Cover. Microsoft a simplement retravaillé son firmware et élargi la liste des applications optimisées pour une meilleure prise en charge.

Un écran qui ne fait plus trop parler

On a eu beau chercher, l’écran de la Microsoft Surface Pro 7 n’a visiblement pas inspiré nos testeurs. Quelques commentaires reviennent souvent comme ses bordures trop larges pour 2019 ou son affichage lumineux. Seul Windows Central développe un peu son propos en précisant la luminosité max mesurée à 410 nits, le côté éclatant de l’écran brillant, quoique sujet aux reflets, et la colorimétrie décente avec 98% sRGB, 73% AdobeRGB et 72% DCI-P3.

Un gain significatif en performances grâce aux Intel 10ème gen

La puissance de la Surface Pro 7 a fait couler bien plus d’encre (numérique) en comparaison. En effet, il s’agit là du seul vrai facteur nouveauté de la tablette, première dans sa catégorie à intégrer la 10ème génération de processeur Intel gravée en 10nm.

Les performances s’en ressentent notamment sur le plan graphique avec l’appui des puces Intel Iris Plus. Tous les tests croisés ont été réalisés avec le duo Core i5-1035G4 et Iris Plus G4 et sont sans appel. « Excellentes performances » s’enthousiasme Engadget. Idem pour Windows Central qui trouve le « Core i5 exceptionnel » tandis que TechRadar souligne surtout le gain graphique qui permet entre autre de « jouer à Fortnite en 1080p avec un bon niveau de FPS ».

Pour preuve de ses belles capacités, Engadget s’exclame : « J’ai regardé The Good Place sur Hulu tout en écrivant une critique, en retouchant des photos, en exécutant des benchs, en envoyant des messages à mes amis, en jouant à Overcooked et en Twittant sans ressentir la moindre faiblesse« . En effet, les différents tests démontrent un gain de l’ordre de 30% dans les performances globales par rapport aux 8e et 9e gen. Windows Central renchérit : « Le fait que vous puissiez désormais acheter un Core i5 Surface Pro sans ventilateur et obtenir plus de performances que le Core i7 de l’année dernière – le tout à un prix inférieur – représente un gain énorme pour les consommateurs. »

Autre point souligné par The Verge, le perfectionnement de la fonction Instant On. « Chaque fois que je la (aka la SP7) quitte pendant quelques heures, elle se réveille instantanément et Windows Hello me connecte avant même que la béquille ne soit complètement en place. » Alors que la Surface Pro offrait une durée en veille Instant On de 6 heures, la Surface Pro reste prête à l’emploi durant 72 heures, un vrai plus.

Le prix à payer pour cette sortie de veille instantanée ? la batterie. The Verge a quitté sa Surface Pro 7 à 11h avec 86 % de batterie et l’a reprise à 20 h (soit 9 h plus tard) avec 80 %, ce qui représente moins d’1% par heure. C’est un compromis que le testeur est prêt à faire pour ce type de confort. D’autant que la SP7 possède également une fonction de charge rapide, vous permettant d’obtenir une autonomie de 80% en une heure. La recharge complète a duré une heure et 40 minutes lors du test. Plus de détails sur l’autonomie plus bas.

Températures et bruit : pas un soucis pour la SP7

Du fanless sur un Quad Core basse consommation vous y croyez ? Microsoft l’a fait. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il s’en sort bien. The Verge est forcé de constater que « la Surface Pro 7 reste silencieuse même pendant les périodes où je l’ai poussée avec du montage vidéo. » De même, les températures – même si le Core i5 est refroidi passivement – sont excellentes. Au bout de 25 minutes, le système avait seulement atteint une température de 33°C.

Autonomie : la petite chute

Le constat concernant l’autonomie de la Surface Pro 7 n’est pas au beau fixe. Alors que Microsoft vante 10,5 heures d’autonomie, The Verge n’est arrivé à tenir que 7 à 8 heures en utilisation mixte (Chrome, Word, Twitter…). Il en est de même pour Windows Central qui totalise 8 heures en navigation sur le Web, visioconférence, applications Office, avec un peu d’inactivité entre. Engadget trouve le même résultat tandis que TechRadar parle même de 6 heures d’autonomie sur leur test maison (sans préciser de quoi il en ressort). Quoi qu’il en soit, la SP7 perd 1 à 2 heures sur sa devancière, un compromis majeur à son niveau.

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2 réponses à “Test Microsoft Surface Pro 7 : revue de presse des reviews US”

  1. Merci pour l’article . je suis dessinateur et illustrateur . J’ai une tablette surace pro 7 . Les caractéristiques du stylet sont particulièrement confortable (4k niveaux de pression, tilt, plutôt léger et bonne batterie – par pile, dommage – ) et la fluidité de la tablette ainsi que la qualité de l’écran rende le dessin facile et agréable. A vrai dire, Ce ne sera jamais aussi bien qu’un PC / tablette graphique ( J’ai une tablette graphique XP-Pen Artist 12 Pro avec écran , elle est très bien . ) , mais c’est très confortable comme matériel complémentaire et nomade.

    si on veut un ordinateur d’appoint, pour les voyages, les loisirs et que sais-je d’autres, c’est sans doute, et c’est mon opinion personnelle, le meilleur rapport qualité / prix pour une tablette Windows 10, qui est en fait un vrai ordinateur.

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