Acer Swift 3 SF313-52-50CR, ultrabook 13 pouces léger QHD+ bonne autonomie (899€)

Léger et endurant, l’Acer Swift SF313-52-50CR est le parfait compagnon d’un quotidien studieux comme ludique avec son bel écran au format 3:2 et à la définition dense QHD+. Son processeur de 10ème génération Core i5 Quad Core avec la puce graphique Intel Iris Plus G4 intégrée autorise une utilisation bureautique et multimédia de qualité, soutenue par 8 Go de RAM et par un stockage SSD (SSD 512 Go). N’oublions pas l’ajout d’agréments précieux comme le clavier rétro-éclairé, le châssis métallisé, le lecteur d’empreintes et la connectique Thunderbolt 3, le tout intégré dans un boitier de 1,19 kg et assurant 10 heures d’autonomie. Mais attendez-vous à voir l’ultrabook chauffer si vous jouez dessus.

Avec son écran QHD+ comme élément valorisant, l’Acer Swift 3 SF313-52-50CR sort du lot face à ses concurrents directs. Il se détache également grâce à son petit format et à sa connectique TB3 dans notre comparatif.

Le Swift 3 est illustre dans la gamme bureautique d’Acer et parmi les meilleurs ultrabooks de sa catégorie. Pour 2020, Acer a remanié comme il se doit son « best seller » en 13 pouces et lui offre un boitier en alliage de lithium-magnésium-aluminum. Cette matière hybride croisée sur les Swift 5 et 7 jusque là est connu pour sa solidité mais aussi et surtout sur sa légèreté. Ainsi, le Swift SF313-52-50CR peut avancer 1,19 kg sur la balance seulement. Le format a été compacté également et montre une épaisseur de 16 mm pour un encombrement limité (302 x 234 mm).

Le clavier est rétro-éclairé de blanc sur plusieurs niveaux de luminosité. C’est plutôt pratique dans l’obscurité mais autrement, en journée, le blanc sur les touches argents fait l’effet contraire et complique la lisibilité du lettrage. Il convient dans ce cas de le désactiver tout simplement.

On retrouve la silhouette angulaire du son grand frère en 14 pouces (Swift 3 SF314-57) à laquelle Acer a associé sur ce modèle une surface argentée mate des plus neutres. Le soin apporté aux finitions est visible et l’assemblage est de qualité même si quelques détails trahissent son positionnement « milieu de gamme » comme son cadre en plastique foncé autour de l’écran.

Parlant de lui, l’écran de 13,5 pouces cultive un sentiment d’immersion importante grâce à un design bord-à-bord amplifié mais surtout à une définition QHD (2256×1504 px) étendue. Cette définition d’écran offre une importante densité d’affichage et un sentiment de netteté, appréciable même sur du 13 pouces pour profiter de votre contenu en Haute Définition dans les meilleures conditions et pour grossir les caractères et les détails sans perdre en précision. D’ailleurs, nous ne saurions que trop vous recommander une mise à l’échelle grossie (125% ou plus) pour récupérer un contenu à la bonne taille. Lumineux (400 nits) et visible sous tous les angles (dalle IPS), l’écran est recouvert d’une surface glossy (brillante) qui aura tendance à refléter la luminosité ambiante. C’est le prix à payer pour une perception plus colorée et plus vive que face à un écran mat/satiné. Notons par ailleurs le format peu conventionnel de la dalle 3:2 qui va offrir un peu plus d’espace sur la hauteur et permettre ainsi de parcourir un texte en scrollant un peu moins que sur du traditionnel 16:9. C’est l’idéal en productivité.

Enfin, la connectique est répartie sur les côtés du boitier et accueille tout le nécessaire, et même un peu plus. On retrouve en tout trois ports USB dont un USB 2.0 (à droite, pour la souris), un port USB 3.1 ainsi qu’un USB Type-C Gen2 polyvalent. Surprise, ce dernier supporte le Thunderbolt 3, un format jusqu’alors réservé aux PC haut de gamme qui offre des débits jusqu’à 10 Gbps ainsi que la sortie vidéo et la charge notamment. On retrouve également une sortie HDMI ainsi qu’un lecteur biométrique (sous le clavier, à droite) pour sécuriser vos données et vous authentifier à votre session d’un simple toucher du doigt (Windows Hello). Le module Wifi profite de la dernière norme 802.11 AX et le Bluetooth 5.0 est également au menu. Le lecteur de carte SD est aux abonnés absent par contre.

Le processeur de 10ème génération Ice Lake va propulser l’ultrabook vers des sphères polyvalentes. Il s’agit d’un Quad Core i5-1035G4 basse consommation qui gagne sensiblement en puissance par rapport à ses prédécesseurs (i5-8565U Whiskey Lake / i5-10210U Comet Lake) grâce à une gravure plus fine (10 nm). Pour l’essentiel, il prend entièrement en charge l’usage courant (navigation Web, traitement Office, vidéo) et maitrise très bien les applications plus gourmandes, nécessitant l’architecture multicœurs (montage vidéo, Photoshop poussé, Lightroom léger…). En face, la mémoire vive de 8 Go procure un environnement fluide en multitâche.

La différence est plus notable au niveau de la puce graphique intégrée au processeur, en l’occurrence l’Intel Iris Plus G4. Intel muscle sa solution intégrée pouvant maintenant se situer entre une GeForce MX230 et une MX250. A noter toutefois que cette solution dépend avant tout du système de refroidissement adopté par le constructeur, Acer ici. Quoi qu’il en soit, à ce niveau, vous devriez être capable de jouer à de quelques jeux assez récents en FHD+ dans de bonnes conditions et travailler sur des tâches qui ont besoin de ressources dédiées (toujours dans des proportions assez limitées).

Autre élément fondamental ici, le stockage est confié à un SSD NVMe PCIe de 512 Go. Celui-ci permet de renforcer significativement la réactivité globale du système au quotidien. Basé sur une interface PCIe plus rapide que du SATA3, le SSD assure des temps de chargements raccourcis, un lancement de Windows quasi instantané et des copies de fichiers très rapides. Qui plus est, sa capacité est tout à fait honnête et peut héberger une bonne partie de votre ludothèque.

Terminons avec une notion de l’autonomie. Malgré le petit profil de l’ultrabook, Acer a tout de même réussi a y glisser une batterie de 56 Whr, lui permettant de proposer plus de 10 heures d’autonomie. Une force pour l’emporter avec vous une journée complète.