HP Envy 17-ch0021nf, ultrabook 17 pouces productif et sobre avec écran 4K RGB et MX450 (1234€)

Mis en lumières par un bel écran de 17 pouces 4K 100% AdobeRGB, le HP Envy 17-ch0021nf est une vitrine idéale pour les amateurs de retouche photo/vidéo. Installé dans un boitier qui joue avec les codes de l’ultrabook, il se destine à des utilisateurs à la recherche de discrétion et de confort. Il rassemble pas moins de 16 Go de mémoire vive et 512 Go de stockage SSD autour d’un duo multimédia intéressant, le Core i5 Quad Core de 11ème génération épaulé par une GeForce MX450/Iris Xe. Ce package autorise des usages courants et polyvalents, à condition de ne pas trop en demander dans la création (le processeur est limitant). La connectique n’est pas très variée mais compte un port Thunderbolt 4, le clavier est rétro-éclairé avec un pavé numérique et les mensurations bien optimisées mais l’autonomie fond assez vite sous la pression de l’écran 4K.

Les arguments du HP Envy 17-ch0021nf sont d’abord à regarder du côté de l’écran 4K RGB puis du boitier fin et élégant. Dans ce paysage et sous les 1400 euros, il côtoie évidemment plusieurs PC gamer concurrents plus puissants dans notre comparatif. Il est par contre l’un des seuls de la sélection à proposer un design argent soigné et un écran aussi bien défini.

Sans en changer la formule élégante et sobre, HP relooke son HP Envy 17 dans le détail pour 2021, à la recherche perpétuelle de compacité. Il opte pour un aspect sobre et chic, confortable sans être trop encombrant. Ainsi, le PC prend place dans un boitier entièrement métallique qui abandonne quelques angles pour une silhouette légèrement plus bombée par rapport au Envy 17-cg de 2019. Dans cette direction plus sobre, on observe que HP a supprimé le « retour » à la base du couvercle mais conserve son système de charnière ingénieux : l’écran à l’ouverture va incliner légèrement le clavier afin d’optimiser la circulation de l’air sous la base et d’apporter du confort de frappe. Le dessin de la grille des haut-parleurs un peu original a laissé la place à une grille classique au dessus du clavier. Le clavier est rétro-éclairé en blanc et comporte un pavé numérique.

Côté mensurations, HP ne change là encore presque rien avec une épaisseur de 19,9 mm, ce qui lui permet de faire rentrer son 17 pouces dans le clan des ultrabooks, impressionnant. Un effort a été réalisé sur son poids qui passe de 2,7 kg à 2,5 kg ici, mais cela reste assez imposant pour le transporter régulièrement, limitant de fait sa mobilité.

Comme le veut la tendance, HP a fait le choix d’entourer l’écran de son Envy 17 de bordures fines. D’ailleurs, les professionnels de l’image auront de quoi s’enthousiasmer devant l’écran 4K (3840 x 2160 px). En effet, l’écran couvre entièrement le profil AdobeRGB avec des couleurs précises (Delta inf. 2), des caractéristiques essentielles pour le travail de création, le design et l’édition de photos et vidéos. L’affichage profite d’un rendu des plus nettes en toutes circonstances, que vous cherchiez à moduler l’affichage (fenêtres juxtaposées), à grossir les caractères ou à visionner du contenu en Très Haute Définition. Par ailleurs, l’écran est recouvert d’une couche de verre Corning Gorilla Glass qui est très résistante mais aussi brillante, un facteur à prendre en compte si vous êtes sensibles aux reflets que provoque ce type de dalle par forte luminosité ambiante. Notez tout de même que la luminosité de l’écran est suffisante (400 nits) pour contrer la majorité des reflets.

Poursuivons par un tour de la connectique qui subit de front l’affinement du boitier avec la suppression du lecteur/graveur DVD et du port Ethernet, ce que certains ne manqueront pas de regretter. On retrouve une sortie HDMI 2.0, un lecteur de carte SD, ainsi que trois ports USB 3.2 et un USB Type-C Thunderbolt 4 polyvalent. Ce dernier point est précieux si vous vous déplacez et que vous ne souhaitez pas embarquer plusieurs chargeurs, il suffit d’un chargeur USB-C universel. Par ailleurs, les modules récents Wifi AX (2×2) et Bluetooth 5.1 sont aussi au menu ainsi qu’un lecteur d’empreintes digitales, intégré parmi les touches du clavier entre ALT et la flèche droite. C’est peu commun. Ce dernier assure une authentification simplifiée et sécurisée à votre session. Autre bon point, la webcam profite d’un petit clapet « privacy shutter » pour empêcher toute intrusion, activable grâce à un bouton poussoir placé sur le profil droit du PC.

Le premier élément déterminant à l’intérieur du Envy 17-ch0021nf, c’est la partie graphique. Non seulement la puce graphique intégrée au processeur, une Intel Iris Xe, offre de quoi assurer l’usage courant et un peu de jeu mais elle est aussi assistée d’une carte graphique dédiée GeForce MX450 qui vient prendre le relai quand il y a besoin d’un peu plus de ressources. Cette carte récente basée sur l’architecture Turing offre en gros 20% de performances en plus que sa devancière la GeForce MX350, de quoi égaler voire dépasser une GeForce GTX 1050 et permettre quelques sessions ludiques de qualité. Attention tout de même à se limiter aux titres peu exigeants ou a défaut, il ne faut pas être trop regardant sur les détails. On n’arrive évidemment pas au niveau d’un duo Hexa Core/GTX-RTX mais le support est honnête pour l’usage courant ponctué de quelques tâches graphiques et/ou jeu.

En face, on retrouve un processeur Core i5-1135G7 de 11ème génération (Tiger Lake), ce processeur au TDP plus élevé (28W) que ses prédécesseurs (15W) gagne une hausse de performances assez visible sur les logiciels avancés (Lightroom, Capture One Pro, Davinci Resolve, 7Zip, etc.), un peu moins sur les tâches basiques du quotidien (Office, surf sur le Web, streaming…). Entendons-nous, ces tâches en question sont parfaitement prises en charge par l’ultrabook mais s’agissant de missions n’engageant que très peu de ressources, la différence entre les générations n’est pas notable. Et puis gardez en tête qu’on a tout de même en face un Core i5 basse consommation, donc pas de quoi fournir des performances intensives en création comme le feraient des processeur non basse conso (-H).

Précieuse, la mémoire vive prévoit 16 Go RAM, un total important pour le multitâche qui permet de voir venir les prochaines années sereinement.

De son côté, le stockage est confié à un SSD M.2 NVMe PCIe de 512 Go qui va apporter une dose de réactivité bienvenue au système. Par rapport à un disque dur mécanique standard, est est plus silencieux, robuste et économe en énergie et permet à Windows d’atteindre un niveau de fluidité remarquable avec des délais de chargement brefs et une exécution sans latences. Qui plus est, sa capacité n’a rien de ridicule et peut héberger une bonne partie de votre ludothèque même si certains peuvent ne pas trouver cela suffisant.

Enfin, l’autonomie est servie par une batterie d’assez bonne capacité (55 Whr, 4 cellules) mais face à l’écran 4K gourmand en énergie, elle ne devrait pas allouer plus de 5 heures d’utilisation en navigation Web sous Wifi. C’est limité en déplacement.