HP Envy 14-eb1030nf, ultrabook 14 pouces polyvalent avec RTX 3050 et écran 2.2K (1299€)

Élégance et performances dans un même ultrabook compact dédié à la polyvalence, c’est ce que promet le HP Envy 14-eb1030nf. Ce 14 pouces se met au service de la mobilité avec son autonomie proche des 10 heures tout en fournissant ce qu’il faut de ressources grâce à son Core i7-11390H Quad Core de 11ème génération. Une carte graphique d’envergure le seconde, une RTX 3050 Max-Q pour aider à la création et à un peu de jeu avec l’appui d’un duo stockage/mémoire vive favorable et généreux (16 Go RAM, SSD 1 To) pour assurer la réactivité système. Un écran lumineux 2.2K 16:10 IPS borderless se charge de soigner le rendu, auquel s’ajoutent des agréments tels qu’une connectique complète (Thunderbolt 4), un lecteur d’empreintes digitales et un fonctionnement silencieux. Un reproche à formuler ? Peut-être le positionnement du lecteur biométrique ou son audio peu convaincant (finesse oblige).

Les 14 pouces polyvalents ont fait leur apparition assez récemment sur le marché, propulsés notamment par l’Asus Zephyrus G14. On compte donc désormais quelques concurrents de taille face à notre HP Envy 14-eb1030nf. Mais cela ne l’empêche pas de sortir du lot dans notre comparatif grâce notamment à son petit poids et à sa bonne autonomie.

Abandonné un temps au profit de modèles convertibles, le HP Envy 14 a fait son grand retour en 2021 avec un package premium et de belles promesses en matière de performances. Mis à jour pour 2022 avec des composants encore plus puissants, il ne bouscule rien côté esthétique qui conserve la formule élégante et sobre de la série Envy. Il opte pour un aspect neutre et chic, confortable sans être trop encombrant. Ainsi, le PC prend place dans un boitier entièrement métallique dans une silhouette nette et géométrique.

Pour cet Envy 14-eb1030nf, le format a été sensiblement gonflé pour servir les performances avec une épaisseur passée à 17,9 mm et un poids de 1.55 kg sur la balance. Ce parti-pris semble être la norme cette année avec des fabricants qui font marche arrière dans la course à la compacité pour mettre à l’aise les composants tout en préservant la mobilité.

Le clavier est rétro-éclairé en blanc et abrite désormais le lecteur d’empreintes digitales (Windows Hello), entre la touche ALT et la flèche droite. C’est peu commun. Ce dernier assure une authentification simplifiée et sécurisée à votre session. Autre bon point, la webcam profite d’un petit clapet obturateur pour empêcher toute intrusion. Le HP Envy 14-eb1030nf met donc le paquet sur la confidentialité.

Mais l’élément design qui vole la vedette au châssis, c’est assurément l’écran. Sa dalle 16:10 IPS lumineuse (300 nits) révèle une définition 2.2K (2240 x 1400 px) qui permet de profiter d’un affichage plus grand sur la hauteur lié au format 16:10 et d’une image plus nette que du simple Full HD. Confortable lui aussi, le revêtement antireflet assure une bonne visibilité même en environnement lumineux, encouragée également par la luminosité de l’écran. La couverture colorimétrique est par ailleurs intéressante avec la totalité de l’espace sRGB couvert, un plus pour les photographes notamment.

Le tour du châssis se termine avec la connectique qui gagne un port Thunderbol 4 (USB 4 Type-C) avec la mise à jour sous processeur 11ème gen. On compte également deux ports USB 3.2 standards ainsi qu’un lecteur de carte microSD et une sortie HDMI 2.0. Les modules sans fil récents Wifi 6 802.11 AX et Bluetooth 5.0 sont aussi au programme.

Si son design ne laisse rien paraitre, le Envy prend de l’envergure à la découverte de sa carte graphique confiée à la NVIDIA Turing GeForce RTX 3050 Max-Q qui place le PC sur un niveau haut de gamme. Celle-ci va prendre en charge le traitement graphique qui est trop gourmand pour la puce Intel Xe intégrée au processeur. Elle est surtout d’un support précieux pour le jeu et pour l’édition poussée. Il s’agit d’une évolution des GeForce GTX 1650/Ti qui offre un petit boost en ressources. Malgré son format Max-Q qui traduit un TDP abaissé à 35-40W, les performances graphiques de cette carte devrait se positionner en peu au dessus d’une GTX 1650 Ti, de quoi lancer la majorité des titres en Full HD avec un bon niveau de détails, sans pour autant être à l’aise en 4K. Cette RTX 3050 a la particularité de disposer de la technologie Ray Tracing pour un rendu plus réaliste et fluide dans les jeux. Un cran en dessous de la RTX 3060 évidemment, cette carte s’établit à hauteur d’une GTX 1660 Ti pour profiter aux joueurs assez exigeants et aux créatifs dans les applications compatibles. Là encore, il est possible que la finesse de la coque mette quelques battons dans les roues du GPU. En d’autres termes, la carte graphique ne sera logiquement pas capable de déployer son plein potentiel et devrait tourner autour de 80 à 85 % de ses capacités. Notons que en dehors du jeu, le support pour les créatifs est aussi précieux avec ses 4 Go VRAM GDDR6.

En face, on n’a pas n’importe quel processeur. C’est un Intel Core de 11ème génération (Tiger Lake-H) qui officie, le Core i7-11390H. Contrairement à ce dont on a l’habitude dans ce type de machine, il s’agit d’un processeur Quad Core-H (non basse consommation -U). Ainsi, Le Core i7-11370H a une fréquence de base élevée de 3,4 GHz (contre 2,6 GHz pour le Core i7-10750H) et une vitesse Turbo Boost élevée de 5,0 GHz, ce qui le rend parfaitement capable de tâches de hautes performances. D’autant que cette 11ème gen de processeur renferme la puce graphique intégrée Iris Xe, la plus performante d’Intel à cette heure, bien loin de la UHD 630. Globalement, cela se traduit par une gestion complète de l’usage polyvalent composé de montage vidéo, de rendu 3D, de programmation ou parallélisation, avec des calculs complexes.

En soutien, la mémoire vive de 16 Go assure tout ce qu’il faut en fluidité pour le multitâche. Une bonne chose puisque la RAM est soudée et non évolutive à l’intérieur de ce Envy 14-eb1030nf.

Autre élément valorisant ici, le stockage est confié à un SSD dédié rapide de 1 To (NVMe PCIe). Le système y gagne directement comparé à une configuration avec disque dur mécanique en raison de la rapidité de chargement offerte par le SSD. Ce type de stockage assure des phases d’allumage et d’extinction presque instantanées, des transferts calculés en secondes ou des lancements de logiciels instantanés là où le support mécanique impliquait des latences conséquentes. Notez par ailleurs que le SSD est par nature plus silencieux, robuste et efficient qu’un disque dur. Et s’il est souvent taclé pour sa capacité de stockage trop faible, il n’en est rien ici puisqu’il met à disposition 1 To, de quoi permettre l’installation de programmes lourds et le stockage de votre ludothèque toute entière.

Un mot sur l’autonomie enfin. Malgré son petit profil, HP a tout de même réussi a y glisser une batterie de 63 Whr, lui permettant d’être autosuffisant près de 10 heures dans une pratique bureautique/multimédia (sans exploiter la carte graphique RTX). Une force pour l’emporter avec vous une journée entière.