HP Envy 17-cr0031nf, ultrabook 17 pouces productif, sobre et rapide avec bonne autonomie (1039€)

Le HP Envy 17-cr0031nf est le PC portable idéal pour ceux qui n’arrivent pas à choisir entre le confort du grand écran et la mobilité. Installé dans un boitier qui joue avec les codes de l’ultrabook (19 mm d’épaisseur), il se destine à des utilisateurs à la recherche de discrétion et de confort. Il rassemble pas moins de 16 Go de mémoire vive et 512 Go de stockage SSD autour d’un Core i5-1240P (12 cœurs) de 12ème génération épaulé par la puce graphique Iris Xe intégrée. Ce package autorise des usages courants et polyvalents légers, à condition de ne pas trop en demander dans la création (le processeur est limitant) sur l’écran Full HD IPS sRGB. La connectique n’est pas très variée mais compte deux port Thunderbolt 4, le clavier est rétro-éclairé avec un pavé numérique et la webcam IR prend en charge Windows Hello mais le poids du PC reste assez notable.

Le HP Envy 17-cr0031nf face à la concurrence

Fin et élégant, HP Envy 17-cr0031nf compte assez peu de concurrents hors PC gamer plus puissants dans notre comparatif où son design argent soigné et sa bonne autonomie lui permettent de marquer des points.

Sans en changer la formule élégante et sobre, HP relooke son HP Envy 17 dans le détail pour 2022, à la recherche perpétuelle de compacité. Il opte pour un aspect sobre et chic, confortable sans être trop encombrant. Ainsi, le PC prend place dans un boitier entièrement métallique qui abandonne quelques angles pour une silhouette légèrement plus bombée par rapport au Envy 17-cg de 2019. Dans cette direction plus sobre, on observe que HP a supprimé le « retour » à la base du couvercle mais conserve son système de charnière ingénieux : l’écran à l’ouverture va incliner légèrement le clavier afin d’optimiser la circulation de l’air sous la base et d’apporter du confort de frappe. Le dessin de la grille des haut-parleurs un peu original a laissé la place à une grille classique au dessus du clavier. Le clavier est rétro-éclairé en blanc et comporte un pavé numérique.

Côté mensurations, HP ne change là encore presque rien avec une épaisseur de 19,6 mm, ce qui lui permet de faire rentrer son 17 pouces dans le clan des ultrabooks, impressionnant. Un effort a été réalisé sur son poids qui passe de 2,7 kg à 2,5 kg ici, mais cela reste assez imposant pour le transporter régulièrement, limitant de fait sa mobilité.

Comme le veut la tendance, HP a fait le choix d’entourer l’écran de son Envy 17 de bordures fines. Il profite d’une définition Full HD (1920 x 1080 px) qui offre un espace d’affichage étendu permettant de profiter pleinement du contenu en Haute Définition (vidéo, jeu) et d’une colorimétrie qui couvre 100% sRGB, parfait pour le rendu des photos. Notons aussi que l’écran est installé sur une dalle IPS, plus confortable que du TN grâce à ses angles de vision plus large. La luminosité de 300 nits est bienvenue également, de même que la surface de verre Corning Gorilla résistante aux chocs et rayures et traitée antireflet ici, pour limite la gène lors d’un usage avec un forte luminosité ambiante.

Poursuivons par un tour de la connectique qui subit de front l’affinement du boitier avec la suppression du lecteur/graveur DVD et du port Ethernet, ce que certains ne manqueront pas de regretter. On retrouve une sortie HDMI 2.1, un lecteur de carte SD, ainsi que trois ports USB 3.2 et deux USB Type-C Thunderbolt 4 polyvalent. Ce dernier point est précieux si vous vous déplacez et que vous ne souhaitez pas embarquer plusieurs chargeurs, il suffit d’un chargeur USB-C universel. Par ailleurs, les modules récents Wifi AX (2×2) et Bluetooth 5.1 sont aussi au menu et Windows Hello prend place au niveau de la webcam avec la reconnaissance faciale. Un gros point fort.

A l’intérieur, le HP Envy repose sur un Core i5-1240P de 12ème génération Alder Lake qui apporte quelques avancées intéressantes, à commencer par une configuration hybride à base de 12 cœurs (4 cœurs performants / 8 cœurs efficients). Ceci entraine de meilleures performances sur les logiciels tirant profit du multicoeurs (Lightroom, Capture One Pro, Davinci Resolve, 7Zip, etc.), un peu moins sur les tâches basiques du quotidien (Office, surf sur le Web, streaming…). Entendons-nous, ces tâches en question sont parfaitement prises en charge par l’ultrabook mais s’agissant de missions n’engageant que très peu de ressources, la différence entre les générations n’est pas notable. Et puis gardez en tête qu’on a tout de même en face un Core i5 basse consommation, donc pas de quoi fournir des performances intensives en création comme le feraient des processeur non basse conso (-H). En face, la mémoire vive prévoit 16 Go RAM, un total généreux qui assure une fluidité impeccable en multitâche. A savoir que la RAM est soudée et donc non évolutive sur cet appareil, donc c’est bienvenu.

Intégrée, la puce graphique intégrée Iris Xe (80EU) permet de jouer à de nombreux jeux en 1080p dans de bonnes conditions et de travailler sur des tâches assez gourmandes en puissance graphiques (Lightroom) sans délai. On n’est pas au niveau d’un GPU dédié mais la petit puce intégrée est amplement suffisante pour l’usage courant et pour quelques tâches graphiques occasionnelles.

De son côté, le stockage est confié à un SSD M.2 NVMe PCIe de 512 Go qui va apporter une dose de réactivité bienvenue au système. Par rapport à un disque dur mécanique standard, est est plus silencieux, robuste et économe en énergie et permet à Windows d’atteindre un niveau de fluidité remarquable avec des délais de chargement brefs et une exécution sans latences. Qui plus est, sa capacité n’a rien de ridicule et peut héberger une bonne partie de votre ludothèque même si certains peuvent ne pas trouver cela suffisant.

Enfin, l’autonomie est servie par une batterie d’assez bonne capacité (55 Whr, 4 cellules) qui devrait offrir une belle autonomie de plus de 9 heures d’utilisation en navigation Web sous Wifi.