AMD : c’est pas la grande forme depuis le rachat d’ATI

AMD ne va pas très bien en ce moment. C’est le moins que l’on puisse dire d’après les derniers chiffres dévoilés qui révèlent que la société vaut actuellement 5 milliards de dollars, soit 400 millions de dollars de moins que ce qu’elle a payé pour acquérir ATI l’année dernière.

Si l’on compare ce chiffre aux valeurs boursières de ses concurrents Intel et NVIDIA, la chute est encore plus flagrante puisque Intel vaut par exemple 162 milliards de dollars, soit plus de 32 fois la valeur de la firme de Sunnyvale et NVIDIA 19 milliards, soit 3.8 fois plus.

Depuis son rachat d’ATI, l’action d’AMD a entamé une lent mais sûr déclin, tant boursier que technologique.

Les raisons de cette désaffection sont multiples mais on citera par exemple la puissance de frappe d’Intel avec ses processeurs Core 2 Duo et Core 2 Quad grandement appréciés tant dans le secteur des ordinateurs de bureau que des PC portables ou la bonne santé de NVIDIA qui sort des puces graphiques de bonnes puces graphiques telles que les GeForce 8600(M) GT et 8800(M) GTX.

La firme aurait pu se rattraper avec le lancement du nouveau processeur de bureau AMD Phenom pour plateforme Barcelona mais celui-ci a été, il faut bien l’avouer, plutôt raté en raison de performances annoncées pas vraiment folichonnes compte tenu de ce qu’on espérait et de bugs de fabrication qui se sont ajoutés à cela pour en remettre une couche.

Toutefois, AMD reprendra peut être des couleurs avec ses nouvelles cartes graphiques Radeon HD3800 qui ne s’en sortent pas trop mal sur plateforme de bureau (on attend toujours la version mobile Radeon Mobility HD3800 de cette puce).

Les constructeurs pourraient se détourner de la marque mais ce n’est apparemment pas le cas, du moins pour l’instant, si l’on considère par exemple les dernières déclarations d’Asus sur le sujet.

Aujourd’hui, l’action d’AMD ne vaut que 9 dollars contre 40.5 dollars en février 2006 et il faut espérer que la marque arrive à se remettre de cette crise, pour le bien de ses employés, de la concurrence, de l’évolution technologique et des consommateurs.

[Source : bit-tech.net]