La tendance se confirme au fil des mois dans le monde des navigateurs. Google Chrome semble poursuivre inexorablement son ascension au détriment des leaders Internet Explorer et Firefox. Il pourrait d’ailleurs bientôt dépasser ce dernier.
Selon les derniers chiffres de Net Applications pour le mois de septembre 2011, Internet Explorer reste leader avec 54.39% de part de marché contre 61.45% un an plus tôt. Même tendance pour Firefox qui a accaparé le mois derniers 22.48% de part de marché contre 23.69% en septembre 2010. Les deux géants perdent donc au fil des mois des parts de marché et ne semblent pour l’instant pas avoir la capacité d’inverser la tendance.
En revanche, Chrome lui est passé d’une part de marché de 8.24% en septembre 2010 à 16.20% le mois dernier, et a donc presque vu doubler le nombre de ses utilisateurs en un an.
Du coup, StatCounter estime qu’à ce rythme le navigateur de Google pourrait bien dérober à Firefox la place de numéro 2 mondial en matière de navigateur, et ce d’ici la fin de l’année ! Ses chiffres diffèrent quelque peu de ceux de Net Applications puisque StatCounter attribue pour le mois de septembre une part de marché mondiale de 41.7% pour Internet Explorer, 26.8% pour Firefox et de 23.6% pour Chrome.
Chrome n’est en tous les cas pas le seul à progresser. C’est aussi le cas de Safari qui est passé de 3.89% de part de marché en septembre 2010 à 5.02% un an plus tard selon Net Applications. En revanche Opera lui suit la tendance à la baisse d’Internet Explorer et de Firefox avec 1.67% de part de marché le mois dernier contre 2.42% un an plus tôt.
Reste à savoir jusqu’où Chrome poursuivra son ascension dans le Top des navigateurs. Si StatCounter lui prédit une place de n°2 pour décembre, les chiffres de Net Applications laissent à penser que Firefox gardera sa position de dauphin encore 6 mois, et ce bien sûr si la tendance se poursuit.
D’ailleurs pour tenter d’enrayer la progression de Chrome et surtout l’érosion de sa part de marché, Mozilla a décidé de passer à un rythme de sorties bien plus rapide pour Firefox. Mais si cela a l’air de fonctionner pour Chrome qui en est déjà à sa 14ème version alors qu’il s’agit du plus jeune des navigateurs, les sorties accélérées de versions de Firefox ne semblent pas être au goût de ses utilisateurs si l’on se base sur les commentaires de nos lecteurs.
De son côté, Microsoft a entrepris une stratégie risquée. Son dernier navigateur Internet Explorer 9.0 est en effet incompatible avec Windows XP alors que cet OS est encore installé sur la moitié des ordinateurs dans le monde.
[Source : Net Applications, ComputerWorld et LaptopSpirit]
3 réponses à “Navigateurs : Chrome poursuit son ascension, bientôt devant Firefox qui chute avec IE ?”
Si Mozilla faisait de la pub pour Firefox comme l’à fait Google pour Chrome (dans la presse et toutes ses affiches 4×3 dans le métro), il capterait bien plus de clients.
Après faut pas s’étonner s’ils ne veulent pas investir dans la communication et qu’ils perdent du terrain, et vont replonger dans la confidentialité ou bien se faire racheter.
les upgrades successifs de firefox sont pour moi clairement une erreur, car ceux qui passent à chrome ne cherchent généralement que les gains en terme de rapidité, alors que ceux qui restent sur firefox recherchent une certaine stabilité, robustesse et un large choix de plug-in.
@luccho: Mozilla, qui se trouve derrière le projet Firefox n’est qu’une fondation là où Google est une entreprise (et pas la plus petite qui soit), les moyens sont donc très largement différents, de même que chrome constitue pour Google un moyen de revenus supplémentaires en aiguillant les utilisateurs vers ses services etc.
Il faut par ailleurs considérer si ma mémoire est bonne que Google est un des plus gros « mécènes » de Mozilla, et que sans Google, Mozilla aurais bien moins de moyens.
Mozilla ne peut donc pas se permettre les mêmes choses que Google.
@mynameisfedo: Pas nécessairement, firefox ne représente pas que ça, et la décision de la MoFo de faire ça est clairement guidée par le réveil de Microsoft et la pression imposée par Google, Opera et Firefox qui auparavant suivaient une politique de grosses mises à jours se remarquant beaucoup aurais aujourd’hui pour conséquence qu’ils soient à la traîne pendant une période mais aussi et surtout de donner l’impression que le navigateur n’avance pas vite même si c’est faux.
C’est donc aussi un aspect marketing/psychologique pour se « maintenir à niveau » artificiellement, bien que les évolutions arrivent au final toujours plus ou moins pareil.