Tout comme l’extérieur, l’intérieur du T400 reprend des lignes identiques à celles proposées sur les autres ThinkPad.
L’écran
Comme nous l’avons déjà évoqué précédemment, le ThinkPad T400 est doté d’une dalle 14,1 pouces. Notre modèle d’essai bénéficiait d’une résolution+ (1440×900) offrant un bon compromis en termes de surface d’affichage / confort d’utilisation. A noter que certains T400 se contentent d’une résolution (1280×800).
Malheureusement, comme sur les autres ThinkPad que nous avons testés jusqu’à présent, la dalle ne constitue pas le point fort des portables Lenovo. Si la luminosité offre 15 positions de réglage, les trois premières sont trop sombres pour être utilisées et visent donc à minimiser la consommation d’énergie. A partir de la huitième position, la luminosité devient plus confortable. Toutefois, dans un environnement lumineux, il est difficile de trouver un réglage approprié. Heureusement, le traitement mat limite les reflets. Quant aux angles de vision, ils s’avèrent peu ouverts, conséquence, les couleurs et la luminosité varient dès que l’utilisateur change de position. Dommage, car une fois calibrée, la dalle délivre des couleurs assez fidèles.
Le montant supérieur de la dalle Le ThinkPad T400 n’intègre pas de webcam comme c’est la cas sur bon nombre de modèles du marché mais une petite LED destinée à éclairer le clavier (ThinkLight).
Le montant inférieur de la dalle reçoit quant à lui de nombreux icônes destinés à informer l’utilisateur de l’état d’activité de certaines fonctions du portable.
Le clavier
A l’inverse de la dalle, le clavier constitue l’un des points forts des ThinkPad et a participé à la réputation de la marque en termes de qualité et de confort.
Celui du T400 est fidèle à la réputation, le confort d’utilisation est au rendez-vous. Les touches sont bien dimensionnées (13×14 mm), l’espacement de 6 mm permet de trouver naturellement une position confortable.
La frappe est fluide et s’effectue dans un bruit feutré. La rigidité est bonne et aucune zone de flexion n’est à déplorer.
Trois touches de raccourcis, dédiées à la gestion du volume sonore, sont présentes au dessus du clavier à l’extrémité gauche. Vous pouvez également apercevoir les haut-parleurs situés de part et d’autre du clavier.
Le son délivré est assez puissant, suffisamment pour écouter une webcam radio ou encore entendre ses interlocuteurs lors d’une conversion en voix sur IP.
Un bouton associé au logiciel propriétaire ThinkVantage permet d’accéder aux nombreux paramètres regroupés via l’interface développée par Lenovo pour ses portables professionnels.
Il est également possible d’accéder à des services en ligne, et notamment, un service d’assistance à distance.
Enfin, la droite du repose poignet reçoit un lecteur d’empreinte digitale. Ce dernier permet de garantir un accès sécurisé à la session utilisateur et protège ainsi de façon simple les données présentes.
Le touchpad / trackpoint
Comme sur tout ThinkPad, le T400 bénéficie d’un double système de pointage, d’un côté un touchpad et de l’autre un trackpoint, sorte de joystick miniature placé entre les touches G, H et B et qui s’utilise avec un doigt pour déplacer le curseur. Chaque utilisateur peut ainsi choisir en fonction de ses préférences.
Le touchpad offre des dimensions confortables de 70×38 mm et présente une surface agréable au toucher. Toutefois, une fois le trackpoint maitrisé, ce système procure une précision et une rapidité supérieure à celle du touchpad.
Températures – Nuisances sonores
Le ThinkPad T400 est totalement silencieux, seul le disque dur se fait parfois très légèrement entendre à condition d’être situé dans un environnement de travail très calme.
Les températures maximales sont bien contenues, le processeur n’a jamais dépassé les 56°C et le disque dur oscille autour des 32°C.
Sans grande surprise, le ThinkPad T400 bénéficie d’une qualité de conception de très bonne facture, seul le manque de luminosité de la dalle est en retrait.
Sommaire de ce test
Page 1 : Introduction et sommaire
Page 2 : Design extérieur
Page 3 : Design intérieur
Page 4 : Performances / Autonomie
Page 5 : Conclusion