Revue de presse des tests publiés sur le Web (Acer Predator Helios 300 G3)

De solides performances pour ce 15 pouces abordable

Cet ordinateur portable n'est plus vendu
L'ordinateur portable présenté ci-dessous a été commercialisé en 2018, et n'est plus en vente. Depuis, de nombreux modèles plus récents et mieux équipés ont vu le jour.

Parcourons ce soir le test de l’Acer Predator Helios 300 G3, un PC de 15 pouces plutôt massif qui abrite de très bonnes performances et un design soigné pour un prix bien positionné.

Voici les caractéristiques techniques du modèle testé :

Dalle 15.6’’ Full HD LED IPS ComfyView (1920×1080, mat/antireflet)
Processeur Intel Core i7-7700HQ Kaby Lake (2.8 GHz, 4 cœurs)
Mémoire vive installée (max) 16 Go DDR4 2133 MHz (32 Go), 2 slots
Espace de stockage SSD M.2 NVMe PCIe de 512 Go + 1 To à 5400 tr/min
Carte graphique NVIDIA Pascal GeForce GTX 1060 6 Go GDDR5 dédiés, Intel HD 630 intégrée au processeur et Optimus
Lecteur optique
Système audio 2 haut-parleurs
Webcam Oui, HD 720p avec micro
Réseau Wi-Fi ac/b/g/n + Ethernet Gigabit
Bluetooth Oui, Bluetooth 4.1
Lecteur de cartes SD
Sortie(s) vidéo HDMI
Lecteur d’empreintes digitales
Entrée(s) / Sortie(s) Casque, Micro
ExpressCard
Firewire
USB 2 USB 2.0 + 1 USB 3.0 + USB 3.0 Type-C
Système d’exploitation Windows 10 64 bits
Batterie Li-Polymère 4 cellules 3220mAh 48Whr
Autonomie annoncée 3 heures
Dimensions (mm) 390 x 266 x 26.75 mm
Poids 2.6 Kg
Garantie 2 ans
Autre Clavier chiclet rétro éclairé avec pavé numérique, touchpad multi-touch
Logiciels Applications Acer

Le design de l’Acer Predator Helios 300 G3 ne trompe pas. On a bien affaire à un PC gamer qui n’a pas recherché la finesse pour séduire. Ses mensurations sont assez massives avec 2,6 kg sur la balance et près de 27 mm d’épaisseur, mais cela ne saute pas aux yeux au premier abord. Son parti pris esthétique est purement gamer avec sa coque structurée et ses accents de rouge. Le dos du couvercle et l’entourage du clavier sont en métal avec effet brossé, une surface qui accroche visiblement les traces de doigts, tandis que le reste du châssis est en plastique. A noter que le testeur a trouvé les arrêtes de la base trop prononcées et dérangeantes lorsque la paume de la main repose dessus. Dans l’ensemble, la qualité d’assemblage est bonne même si l’arrière de l’écran ploie légèrement sous la pression. Les charnières sont solides mais permettent d’ouvrir le PC d’une seule main sans faire balancer la base. En plus, elles ne laissent pas rebondir l’écran une fois en place.

La connectique prévoit tout le nécessaire pour l’heure : trois ports USB, un USB Type-C sans support Thunderbolt 3, une sortie HDMI, un port Ethernet, un lecteur de cartes SD, une prise casque/micro et un verrou Kensington.

Deux trappes de maintenance sont positionnées sous le châssis pour laisser accès à la RAM et au disque dur. Pour le reste (puce Wifi, port M.2, batterie, système de refroidissement), il faudra ouvrir le PC maintenu par une douzaine de vis Philips, une manipulation sans piège apparent.

Le Predator Helios 300 hérite du même clavier que le Nitro V15, ce qui réjouit le lecteur. Même si la course peut paraitre courte (1,2 mm), la rétro-action est très précise et marquée et la frappe est douce et silencieuse. Le clavier est rétro-éclairé de rouge sur une seule nuance. Du côté du pavé tactile, il est en plastique et géré par Microsoft Precision. Il capte efficacement les gestes multi-touch mais les boutons de souris intégrés sont un peu trop fermes.

Concernant l’écran, il est loin de convaincre le testeur. Il s’agit d’une dalle de 15,6 pouces Full HD (1920 x 1080 px) IPS mate, trouvée notamment sur le Lenovo Legion Y520 ou le MSI GS63. Celle-ci ne peut pas tenir la comparaison avec la concurrence en terme de luminosité (252 cd/m2 max.) ou de colorimétrie avec 70% de l’espace sRGB couvert. Le contraste n’est pas si mal en revanche (790:1) avec des noirs profonds.

Architecturé autour d’un Quad i7 Kaby Lake, de 16 Go de mémoire vive et d’un stockage hybride de 1,5 To, le modèle testé est paré pour l’usage polyvalent. D’autant que le processeur peut développer son plein potentiel dans cette configuration (une fois l’ensemble des « bloatware » désinstallés). Avec cette base, les tâches exigeantes comme le montage vidéo ou la modélisation 3D sont parfaitement supportées. En plus, elle ne montre aucun signe de faiblesse et fait preuve d’une réactivité/fluidité à toute épreuve.

La partie graphique est confiée à la GeForce GTX 1060 Pascal. Si ses performances sont un ton en dessous sur batterie, elle s’épanouit dans cette configuration et assure un niveau de jeu confortable en Full HD Ultra sur la majorité des titres du marché.

La clé pour atteindre de telles performances ? Un système de ventilation optimisé. Acer a en effet repensé ses ventilateurs avec des pâles en métal plus fines, donc plus nombreuses. Bon point, la ventilation est plutôt silencieuse et ne se manifeste que lorsque le PC est mis à rude épreuve. Notez par ailleurs que certaines zones de la coque inférieure ont atteint une température désagréable lors du « stress test » (autour de 55 degrés).

La batterie hérite d’une petite capacité (48Whr) et n’encourage donc pas l’endurance. Tablez sur 3 heures environ en navigation Internet avec Wifi actif.

Il obtient la note de 4/5.

Accédez au test de l’Acer Predator Helios 300 G3

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