Revue de presse des tests publiés sur le Web (MSI P65 8RF Creator)

Place au test du MSI P65 8RF Creator, un ultrabook de 15 pouces dans lequel MSI a réussi à combiner les performances d’un PC joueur digne de ce nom, le format d’un ultrabook nomade et le design et l’ergonomie du parfait partenaire multimédia.

Comme le suggère son nom, le P65 8RF Creator de MSI est basé sur le MSI GS65 8RF. Mais là où le GS65 irradie de détails clinquants comme son clavier multicolore, le P65 joue plus la carte de la sobriété et du professionnalisme, d’autant plus dans ce coloris tout blanc aux accents dorés réservé à l’édition limitée haut de gamme (GTX 1070 Max-Q). Le châssis en aluminium est premium même si le testeur a remarqué quelques défauts d’assemblage ça et là. Par ailleurs, la rigidité globale a légèrement souffert de sa conception ultralégère. Un appui modéré suffit à déformer la base et à provoquer quelques craquements.

Avec seulement 1,8 kg sur la balance, le MSI P65 Creator est aussi léger que le Lenovo ThinkPad X1 Extreme, ce qui souligne l’importance accordée par MSI à la mobilité. Le chargeur ajoute 557 grammes à l’ensemble. Grâce à des bordures d’écran fines, l’encombrement du P65 est plutôt réduit et son châssis, de 18 mm seulement, est incroyablement mince. Aucun de ses concurrents ne s’en approche.

La connectique est récente et variée même si le lecteur de carte est aux abonnés absent. A souligner notamment, le port Thunderbolt 3 et les deux sorties vidéo HDMI et Mini-DisplayPort. A noter que les grandes grilles de ventilation sur les côté ont forcé MSI à serrer les interfaces de chaque côté, ce qui n’est pas idéal.

En théorie, le MSI P65 est favorable à la maintenance des composants. Cependant, MSI fait remarquer que la conception compacte du boitier va compliquer les choses, un problème déjà rencontré sur le MSI GS65. Une fois la plaque inférieure retirée, vous avez accès aux trois ventilateurs, à la batterie et au modem Wi-Fi. La RAM et le SSD sont montés de l’autre côté de la carte mère. En d’autres termes : toute la carte mère doit être retirée pour pouvoir faire évoluer ces composants.

Le clavier est l’élément où l’héritage du GS65 est le plus évident. La disposition de chaque touche est tout simplement identique, ce qui pourrait en désarçonner certains. En raison de la base qui ploie sensiblement sous la pression, la frappe parait un peu spongieuse et le testeur aurait apprécié un retour plus ferme. Le pavé numérique est absent et le rétro-éclairage blanc n’est pas vraiment efficace sur des touches blanches. De son côté, le pavé tactile est de bonne taille et sa surface est réactive avec une bonne prise en charge des gestes multi-touch mais le testeur aurait apprécié que le lecteur d’empreintes digitales soit ailleurs. Les boutons de souris intégrés sont net et précis.

L’écran du MSI P65 8RF (dispo uniquement sur cette déclinaison blanche) est un véritable délice pour les joueurs : 15,6 pouces Full HD (1920 x 1080 px) IPS 144 Hz mat. Les deux autres modèles P65 sont équipés d’un écran IPS 60 Hz standard. Malheureusement, avec 235 nits de luminosté, l’écran s’est avéré très sombre et incapable de se rapprocher des 350 nits de l’Asus ZenBook Pro 15. Pour sauver la donne, le taux de contraste est décent (1068:1) et la répartition de la luminosité uniforme. Le testeur n’a remarqué ni PWM ni fuite de rétro-éclairage. Si MSI annonce une couverture colorimétrique totale, le testeur relève une prise en charge de 92% seulement sur le spectre sRGB avec un Delta E inférieur à 3. Ceci n’est pas vraiment un obstacle pour les créatifs à la recherche d’un outil pour la retouche photo ceci dit.

Architecturé autour d’un Hexa Core i7 Coffee Lake, de 16 Go de mémoire vive et d’un SSD dédié NVMe de 512 Go, le modèle testé est un vrai condensé de puissance, idéal pour le monde professionnel. Ce processeur de dernière génération Coffee Lake renferme de quoi travailler sereinement sur toutes les applications gourmandes comme de la création 3D ou de l’ingénierie, avec ce qu’il faut de fluidité en multitâche et de réactivité dans l’environnement Windows. D’autant que le processeur est très bien exploité à l’intérieur de ce MSI P65, si peut qu’on ne le met pas face à des charges persistantes. Dans ce cas précis, la chute de fréquence est presque inévitable mais assez modérée cela dit (comme le Zenbook Pro 15).

L’architecture est la même sur toutes les déclinaison du MSI P65 8RD, 8RE et 8RF, seule la carte graphique change. Sur le modèle testé, il s’agit de la solution la plus haut de gamme, une GeForce 1070 Max-Q. Le choix de la conception Max-Q est intelligent au vu du format très fin du PC mais cela se répercute sur le performances. Pour autant, il est parfaitement capable d’exécuter les derniers jeux du moment en 1080p Ultra. Notez que MSI a choisi de réduire le processeur graphique d’environ 50% sur batterie et de privilégier le processeur, une bonne nouvelle pour le travail en vadrouille.

Le niveau de bruit émis par le MSI P65 8RF Creator est raisonnable malgré une ventilation qui tourne en permanence (autour de 32 dB). Lors d’un usage exigeant, le PC s’est stabilisé autour de 39 dB, ce qui est plus qu’acceptable. Par contre, attendez-vous à un son aiguë. Les températures ne sont jamais un problème, que ce soit pour les composants ou pour les surfaces de la coque.

La batterie est généreuse (82Whr) mais le MSI P65 n’en tire pas vraiment profit. Il tient environ 7 heures en navigation Internet avec Wifi actif.

Accédez au test du MSI P65 8RF Creator

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