Microsoft Surface Laptop, 13″ tactile 2K alcantara (666€)

Pensé pour les « MacBook Lover » mis de côté par les tarifs prohibitifs pratiqués par Apple, le Microsoft Surface Laptop n’a pas grand chose à envier à son cousin à la pomme. Élégance, robustesse, originalité, il a tout pour lui. Dominé par un très bel écran de 13,5 pouces tactile Haute Définition 2K au format 3:2 peu conventionnel, il concentre un Core i5 et ce qu’il faut de mémoire et de stockage pour naviguer avec fluidité sous Windows 10 Pro. Tablez aussi sur des agréments sympathiques tels que le clavier rétro-éclairé entouré d’alcantara, son look épuré et une autonomie d’une journée. Un reproche à faire ? La capacité du SSD faible, la connectique spartiate et le processeur Dual Core qui peine une fois sorti de la bureautique.

Voir plus de prix

Prix le plus bas relevé au cours des 90 derniers jours : 666€

Difficile de nier l’évidence, un grand nombre de 13 pouces plus puissants (processeur) s’illustre sur le marché. Cependant, affiché dans cette configuration à moins de 700 euros, le Microsoft Surface Laptop est le seul à proposer un écran 2K Haute Définition dans le lot, sans parler de son niveau de finition qui va clairement voir du côté des PC Apple ou du Dell XPS, surmonté d’une surface alcantara exclusive.

Le look de ce Microsoft Surface Laptop 1ère génération est sans conteste un de ses points forts. A l’image d’un Apple MacBook, Microsoft a pris le parti de la sobriété et du minimalisme. D’ailleurs, le fabricant a fait le choix judicieux de placer son ultrabook dans un châssis en aluminium, un sérieux atout robustesse. L’esthétique et l’assemblage sont soignés avec des angles biseautés et quelques courbes bien placées. D’ailleurs, un revêtement en alcantara fait son apparition autour du clavier et sur les repose-poignets pour un rendu luxueux et un toucher doux et confortable. Avec le recul (modèle sorti en 2017), il semblerait que la matière vieillisse bien dans le temps, sans changement de matière ou ternissement de la couleur.

Côté mensurations, le Surface Laptop se fond dans la masse avec un poids fixé sous la barre des 1,3 kg et une belle finesse de 14,5 mm. Le clavier est rétro-éclairé sur trois niveaux d’intensité pour une meilleure perception des touches en ambiance sombre.

A l’ouverture, on découvre un écran magnifique qui, bien qu’entouré de bordures assez larges, donne le change grâce à une couche de verre qui jouxte les bords du châssis. Son format peu conventionnel de 3:2 et non 16:9 comme sur la quasi-totalité des autres ordinateurs portables du marché. Celui-ci se prête très bien à la bureautique puisqu’il permet d’afficher plus d’informations en hauteur et un peu moins à la lecture de films, qui écope de bandes noires élargies. Par ailleurs, sa définition 2K (QHD +; 2256 x 1504 pixels) permet d’accéder à la Très Haute Définition et de moduler à convenance l’affichage (juxtaposition des fenêtres, grossissement des caractères…) sans perdre en netteté même si sur un écran 13″, il sera nécessaire de jouer sur la mise à l’échelle pour ne pas faire face à des caractères minuscules. La technologie tactile est un plus même si elle est assez anecdotique selon nous en l’absence de charnières à 360 degrés qui caractérisent les PC convertibles.

Moins enthousiasmant, la connectique qui équipe les côtés du Surface Laptop est très minimaliste, pour ne pas dire inexistante. Seul un port USB 3.0 est dédié au transfert de données, aidé d’un mini-DisplayPort pour la vidéo et d’une prise casque/micro. C’est tout. Microsoft fait l’impasse sur le port USB Type-C désormais légion sur tous les ultrabooks. A sa décharge, ce port était encore marginal en 2017 au moment de sa sortie. Pas de lecteur d’empreintes non plus et les modules sans fil reposent sur du Wifi AC et Bluetooth 4.0.

Malgré un écran haute définition tactile, le Surface Laptop tire un beau profit de sa batterie de 45 Whr avec une autonomie confortable d’environ 10 heures en navigation Web avec Wifi actif.

Le cœur du Microsoft Surface Laptop repose sur un Core i5-7200U basse consommation. Ce processeur de 7ème génération a été dépassé par les derniers Quad Core de 8ème et 9ème génération mais reste très proche en terme de performances pour toutes les tâches courantes. Grâce à lui, l’ultrabook maitrise l’usage courant (navigation Internet, pack Office, lecture vidéo) et profite d’un petit rayon d’action pour quelques missions plus exigeantes (Photoshop, montage léger). C’est sur ces dernières tâches que le processeur va montrer un peu plus de faiblesses que ses homologues équipés d’un processeur Quad Core basse consommation (Core i5-8250u par exemple). Toutefois, avec 8 Go de mémoire vive derrière, le système profitera d’une fluidité bienvenue en multitâche.

Dernier point qui peut fâcher, le stockage est confié à SSD dédié de 128 Go. Microsoft préfère privilégier la réactivité système à la capacité ici et c’est tout à son honneur, même si le stockage en tant que tel va être sérieusement entravé par les quelques 90 Go restant après installation de l’OS/Recovery et des programmes. Le stockage SSD fournit par ailleurs un environnement de travail particulièrement vif avec des temps de chargement réduits en plus d’être plus robuste, économe en énergie et silencieux qu’un disque dur traditionnel.

A savoir que ce modèle fonctionne sous Windows 10 Professionnel alors que les autres configurations fournissent Windows 10S en natif. Les possibilités sont plus nombreuses sur cette version de l’OS (axé sur la sécurité) mais il se peut que les mises à jour grignotent plus d’espace disque.

Voir plus de prix

Prix le plus bas relevé au cours des 90 derniers jours : 666€