Acer Swift SF714-52T-71JW, 14″ le plus léger (850g) et fin (1299€)

Acer repousse encore un peu plus les limites de l’ultra-mobilité avec son dernier Swift 7. Face à la cuvée 2018, il est plus léger, plus fin, plus endurant et plus compact, histoire de passer totalement inaperçu à vos côtés. Il apparait sur le marché sous les traits de l’Acer Swift SF714-52T-71JW, un ultrabook de 14 pouces qui cumule les bons points : écran tactile borderless, finition soignée et robuste, silence de fonctionnement, bonne autonomie… En plus, il concentre un petit processeur suffisant pour la bureautique et ce qu’il faut de mémoire et de stockage pour la fluidité système. On lui reprochera cela dit sa webcam relayée à côté du clavier et son tarif haut perché. Pour en savoir plus, parcourez notre test complet de l’Acer Swift 7 (2019).

Inutile de chercher un concurrent valable à notre Acer Swift 7 SF714-52T-71JW dans le marché actuel. Il n’y a tout simplement pas plus léger, plus fin ou plus immersif dans sa catégorie. Par contre, on ne surprendra personne en affirmant qu’à 1999 euros, les mensurations records du Swift 7 coûtent cher et qu’un très grand nombre de PC plus performants et moins chers s’offrent à vous. Notez tout de même l’avantage adhérent FNAC de 190 euros en bon d’achat jusqu’au 17 juin 2019 13h.

Il n’y a pas grand chose à dire du châssis en aluminium de l’Acer Swift SF714-52T-71JW mis à part qu’il est ultra-fin et ultra-léger. Avec seulement 10 mm d’épaisseur et 850 grammes sur la balance, il s’impose comme l’ultrabook le plus portable de sa catégorie. C’est d’autant plus bluffant qu’il intègre une dalle de 14 pouces. Acer a choisit à tord ou à raison d’opter pour un design on ne peut plus sobre, un noir mat légèrement rugueux, surmonté du logo Acer cuivré. Le ressenti est prémium et le soin apporté aux finitions est frappant. Par contre, les plus maniaques devront prendre sur eux face aux nombreuses traces de doigts qu’il récolte à chaque manipulation.

On remarque qu’Acer a redessiné les charnières qui ne permettent plus l’ouverture de l’écran à plat, certains le regretteront. Notons par ailleurs que le clavier rétro-éclairé de blanc est précieux en environnement sombre, d’autant plus sur les touches noires, mais sachez que son intensité n’est pas réglable.

Autre élément valorisant et non des moindres, l’écran accroche le regard grâce à des bordures ZeroFrame (ratio écran/boitier de 92%) et à un rendu brillant qui soigne le design. Si certains verront d’un mauvais œil ce dernier facteur, il se justifie par l’ajout de la technologie tactile qui permet d’appréhender l’environnement Windows de façon plus ludique et fonctionnelle (pour certains), du bout des doigts. La définition Full HD (1920 x 1080 px) offre un vaste espace d’affichage pour tirer le meilleur profit du contenu en Haute Définition. En face, la dalle IPS se charge d’ouvrir les angles de vision et de reproduire fidèlement les couleurs. A savoir que l’écran est recouvert d’une couche de verre Corning Gorilla Glass très résistant face aux chocs, un plus pour éviter les mauvaises surprises au moment du transport.

Au premier coup d’œil, on pourrait croire que la connectique est ridicule avec ses deux ports USB Type-C à droite et sa prise casque à gauche. Sauf que les deux ports USB supportent le Thunderbolt 3, une technologie qui accepte tout, la charge comme la connexion de docks regroupant tous les ports dont vous avez besoin. A savoir qu’Acer fournit un mini-dock avec sortie HDMI, USB Type-A et un USB-C supportant la charge. Enfin, la webcam n’avait plus sa place autour de l’écran alors Acer l’a relayée au dessus du clavier, sous une touche « pop-up » (la webcam apparait à l’appui), c’est ingénieux mais peu pratique à l’usage avec un champs de prise de vue restreint.

Finesse oblige, il ne faudra pas attendre de l’Acer Swift 7 SF714-52T-71JW qu’il devienne votre prochain compagnon création. Et pour cause, il repose sur un processeur mobile Dual Core i7-8500Y Amber Lake très basse conso (Core m) qui se dédie exclusivement aux tâches bureautiques : surf sur Internet, lecture de vidéo, travail sur Office, retouches photos légères. Au delà de ces travaux courants, il pourra très vite perdre ses moyens, notamment si vous commencez à travailler l’édition photo, l’exportation, etc. Et ce n’est pas sa RAM généreuse qui y changera quelques chose. Par contre, les 16 Go de mémoire vive sont parfaits en multitâche. Vous pourrez multiplier les onglets sur le navigateur et les applications actives sans crainte de rencontrer quelconque latence.

Autre force ici, le stockage est confié à un SSD dédié de 512 Go installé sur l’interface NVMe PCIe. Ses débits sont plus rapides que ceux d’un SSD standard (SATA 3) au menu de beaucoup d’ultrabooks sur le marché et incomparables face à un disque dur. Ainsi, Windows prendra une nouvelle dimension avec des délais de chargements fractionnés et des échanges de fichier instantanés. De plus, sa capacité n’est pas trop limitante et permet d’emporter votre stock de vidéos et films.

Est-ce utile de préciser que cet ultrabook n’est pas fait pour le jeu ? En effet, la solution Intel HD 615 intégrée au processeur n’est bonne qu’à exécuter les tâches graphiques courantes.

Les nomades visés par cet ultrabook seront contents d’apprendre qu’Acer a réussi à tirer le maximum de sa petite batterie (32 Whr) en allouant à son Swift 7 plus de 9 heures d’autonomie. C’est bluffant pour un machine si compact mais dans la moyenne autrement.

Enfin, l’Acer Swift SF714-52T-71JW profite d’une petite particularité réservée aux machines munies d’un petit processeur mobile et d’un SSD : il est entièrement silencieux. En effet, cette configuration ne requiert pas de ventilateur intégré. On appelle ça le refroidissement passif (fanless).