Lenovo Yoga C940-14IIL, ultrabook 14″ tactile convertible en tablette premium (1299€)

Quintessence du haut de gamme chez Lenovo, le Yoga C940-14IIL est un exemple de raffinement dans la sobriété. Cet ultrabook de 14 pouces convertible en tablette combine configuration modulable avec des composants dernier cri multimédia. Le modèle en question, 81Q9000XFR, renferme la configuration la plus « légère » proposée dans la gamme mais ne démérite absolument pas. Avec l’appui d’un Quad Core i5 de 10ème génération (Ice Lake) intégrant une solution graphique Iris Plus G4 qui laisse rêver à un peu de multimédia, secondé par 8 Go de mémoire vive et un SSD de 256, soit le minimum vital de nos jours, tous les utilisateurs courants sont visés. Il est aussi particulièrement riche en agréments avec deux USB Type-C Thunderbolt 3, un lecteur d’empreinte, 4 haut-parleurs immersifs et des mensurations compactes sur un châssis en aluminium résistant. A ce niveau, ses points faibles concernent la configuration dotée de trop peu de RAM et de stockage.

Pour une analyse plus complète, consultez notre test du Lenovo Yoga C940-14IIL

Le Lenovo IdeaPad C940-14IIL (81Q9000XFR) n’est pas tout seul sous la barre des 1300 euros à proposer ce type de configuration dans notre comparatif mais son châssis premium avec rangement pour le stylet, sa bonne autonomie et son système audio à 4 HP dont 2 sont installés dans la charnière.

Lenovo a mis l’accent sur la rigidité et la robustesse pour façonner la coque de son Yoga. Tout en aluminium, il revêt un délicat ton mica (champagne ou crème brillant). Pour son ultrabook haut de gamme, on voit que Lenovo a apporté un très grand soin aux finitions et à la finesse des ajustements, incarnant la sophistication comme rarement croisé sur un PC portable.

L’encombrement du Yoga C940-14IIL est pratiquement le même que son prédécesseur mais gagne tout de même quelques millimètres (320 x 215 cm), sachant qu’il passe d’une dalle de 13,9 pouces à une dalle de 14 pouces.

Le clavier est rétro-éclairé sur deux nuances pour faciliter la saisie dans une ambiance sombre et le toucpad en verre est précis.

Autre mention spéciale pour la confidentialité que Lenovo semble prendre au sérieux. Un lecteur d’empreintes digitales permet d’ouvrir votre session d’un simple toucher via Windows Hello et la webcam profite d’un petit clapet de confidentialité TrueBlock pour empêcher toute intrusion.

L’écran arbore des bordures affinées (micro-bordures) qui profitent du châssis compacté. L’impression d’immersion est encore plus présente. Posé sur une dalle brillante lumineuse (400 nits annoncés), sa définition Full HD (1920 x 1080 px) permet d’offrir un vaste espace d’affichage parfaitement net et de tirer le meilleur profit du contenu en Haute Définition tandis que la technologie IPS se charge d’ouvrir les angles de vision et de reproduire fidèlement les couleurs. Comme on a affaire à un PC convertible en tablette, il s’agit d’un écran tactile sensible au doigt et au stylet.

Fourni est logé directement dans le châssis près de la charnière, le stylet actif Lenovo Active Pen assure une expérience d’écriture « proche des sensations naturelles » et est donc toujours à disposition et chargé.

Pour sa part, la connectique est plutôt minimaliste. Heureusement, les deux ports USB-C prennent en charge le Thunderbolt 3 et peuvent tous deux être utilisés pour charger l’ultrabook (ce qui signifie également que l’un des deux sera occupé la plupart du temps pour l’alimentation). En dépit de son profil fin, il dispose également d’un port USB 3.1 Type-A de taille standard mais le lecteur de carte n’est toujours pas au programme, c’est dommage. Un lecteur d’empreintes digitales compatible Windows Hello est le seul élément de sécurité sur ce Yoga C940 en plus d’un petit cache qui se glisse devant la webcam. Notons par ailleurs que ce modèle propose du Wifi 5 (802.11 AC) et non du Wifi 6 (802.11 AX) comme sur certaines autres références.

Avant de parler de ses performances, un mot au sujet d’un point fort de ce modèle, son autonomie. Ainsi, le Lenovo Yoga C940-14IIL (81Q9000XFR) tient la distance avec 10h30 d’autonomie en navigation Internet avec Wifi actif. Petit plus, l’utilitaire Vantage fourni par Lenovo permet d’activer le mode de préservation de la batterie. Ce dernier bloque la charge à 80% afin de limiter l’usure de la batterie.

Le processeur de 10ème génération Ice Lake va propulser l’ultrabook vers des sphères polyvalentes. Il s’agit d’un Core i5-1035G4 Quad Core basse consommation qui devrait gagner sensiblement en puissance par rapport à ses prédécesseurs (i5-8565U Whiskey Lake / i5-10210U Comet Lake) grâce à une gravure plus fine (10 nm). Pour l’essentiel, il prend entièrement en charge l’usage courant (navigation Web, traitement Office, vidéo) et maitrise très bien les applications plus gourmandes, nécessitant l’architecture multicœurs (montage vidéo, Photoshop poussé, Lightroom léger…). En face, la mémoire vive de 8 Go procure un environnement fluide en multitâche.

La différence est plus marquée au niveau de la puce graphique intégrée au processeur, en l’occurrence la Intel Iris Plus G4. Intel muscle sa solution intégrée jusqu’à flirter avec les performances d’une GeForce MX150 dédiée. Comme la solution est intégrée, ses performances dépendent directement de la mémoire intégrée (RAM) qui doit idéalement être en Dual Channel, c’est le cas ici. Globalement, à ce niveau, vous devriez être capable de jouer à de quelques jeux en 1080p dans de bonnes conditions et travailler sur des tâches assez gourmandes en puissance graphique (Lightroom, Autocad et plus).

Terminons par un point un peu limitant : le stockage. Sur ce Lenovo Yoga C940-14IIL (81Q9000XFR), il repose uniquement sur un SSD dédié de 256 Go (NVMe PCIe) et c’est tout. Si cette solution est privilégiée pour sa réactivité et pour la fluidité qu’elle offre à Windows 10 ainsi que pour son côté silencieux, robuste et économe en énergie, sa capacité est assez limitée ici pour limiter les coûts et ne pourra loger que quelques-uns de vos jeux en plus du système d’exploitation et des programmes. Pour les plus aventureux, il est possible d’ouvrir la plaque sous le PC pour changer le SSD en place, sachant que les vis sont probablement cachées sous les patins en caoutchouc et que la finesse de l’ajustement demande l’utilisation d’outils de précision spécialisés.