AT Internet Institute publie son dernier baromètre concernant les navigateurs en Europe. Il en ressort qu’Internet Explorer recule face à ses concurrents, et notamment Google Chrome.
En un an, Internet Explorer a ainsi vu sa part de marché passer de 62.2% à 53.8%, soit une baisse de 8.4%.
Le navigateur de Microsoft a même perdu 3.3% d’utilisateurs rien que d’avril à juin 2010, alors que sur 6 mois sa part de marché régresse de 4.2%.
De juin 2009 à juin 2010, c’est Chrome, le navigateur de Google, qui enregistre la plus belle progression avec +4.5% de part de marché, dont 2.3% les 6 derniers mois.
De fait, il accapare 6.8% du marché en juin 2010 et parvient à se hisser sur la troisième marche du podium.
Mozilla Firefox arrive lui en deuxième position avec 30.6% de part de marché, soit une hausse de 2.3% sur un an.
Alors qu’il voyait sa part de marché stagner de janvier à mars dernier, il a grappillé 0.7% de part de marché les trois mois suivants pour une progression de 1.2% en 6 mois.
Le navigateur d’Apple, Safari, est 4ème du classement et passe de 4.2% de part de marché en juin 2009 à 5.7% un an plus tard.
A la 5ème place, Opera lui est assez stable avec 2.4% de part de marché en juin 2010 contre 2.2% un an auparavant.
En Europe, on constate que les pays où Internet Explorer a le plus chuté correspondent à ceux où Chrome a le plus progressé.
En France par exemple, IE a perdu 10% de part de marché alors que dans le même temps, Chrome en gagnait 5.2%.
Côté classement, celui de la France et de l’Italie correspondent à la moyenne Européenne.
Ce n’est en revanche pas le cas de l’Allemagne et du Royaume-Uni.
Chez nos voisins d’outre-Rhin, Firefox arrive en tête avec près de 50% de part de marché (48.4%) suivi par Internet Explorer (39.4%), Safari (6.1%), Chrome (3.3%) et Opera (2.4%).
De l’autre côté de la Manche, IE arrive en tête (61.7%). On retrouve loin derrière Firefox (19%), Safari (8.8%), Chrome (8.6%) et Opera (0.5%).
Reste à savoir si l’érosion de la part de marché d’Internet Explorer, qui s’accentue depuis quelques mois, est due à l’apparition du ballot screen (fenêtre qui offre à l’utilisateur le choix du navigateur sous Windows), et si oui dans quelle mesure. On peut également se demander si la chute d’IE va se poursuivre ou si le navigateur va reprendre du poil de la bête alors qu’au mois de juin 2010, Internet Explorer a gagné des parts de marché d’après les dernières statistiques de Net Applications (60.32% de part de marché contre 59.75% en mai).
[Source : AT Internet Institute]
2 réponses à “Navigateurs en Europe : Internet Explorer perd du terrain face à Google Chrome”
la raison serai peut etre tout simplement ailleurs. IE 6 et avant n’est plus supporter or il y a ( avait ) quand même un grand nombre d’utilisateur de IE 6 et précédente version. D’ou le manque ( d’ailleurs si on regarde les chiffres cela correspondrai aux utilisateur de IE6 qui sont obligé désormais soit de passé a IE 8 gourmand pour leur pc ou bien prendre une alternative.
de plus il y pourrai y avoir une autre raison le fait que seven permet de choisir son navigateur même si cela reste mininme dans le changement
donc en regardant bien finalement IE a perdu les utilisateurs de IE6
et chrome n’a pas gagné de pdm puisque les utilisateurs de IE était deja pour microsoft des utilisateurs qui ne comptaient plus.
donc c’est relatif cela sera pendant 1 an encore c’est après ou on verra vraiment
IE commence à payer lourdement ses années à se prélasser puisque présent sur toutes les machines PC durant un long moment. Le lancement du nouvel IE n’a pas arrangé les choses, trop gourmand pas et pas ergonomique pour un sous il perd en plus des accros du net, des webdevelopers qui préfèreront un mozilla léger et pouvant être accompagné de nombreux plugins extrêmement utile (colorzilla, firebug ou la barre web developer ). De plus sont manque de réaction concernant les CSS, flash ou le très attendu HTML5 risque de l’envoyer dans le décors ses prochaines années. Lorsque IE ne sera plus le navigateur type des pc (ce qui est « presque » le cas), il ne pourra rien faire face à la concurrence sauf réaction immédiate.