Asus ZenBook UX434FA-AI085T, ultrabook 14 pouces productif avec 2 écrans (1199€)

Friand de nouveau gadget et amateur de multitâche, on a trouvé votre prochain PC portable. L’Asus ZenBook UX434FA-AI237T est un outil productif pour accompagner les nomades dans leur quotidien studieux et ludique. Son architecture dernier cri rassemble un Quad Core i7 de 10ème génération, 16 Go de mémoire vive ainsi qu’un stockage SSD de 512 Go complété d’un module Optane de 32 Go pour encore plus de réactivité système. Il se charge ainsi de répondre aux besoins du plus grand nombre en productivité (hors jeu et travaux créatifs intensifs). D’autant que les agréments sont intéressants : écran borderless, webcam infrarouge pour reconnaissance faciale, second écran ScreenPad, clavier rétro-éclairé et autonomie de 9h environ. Un reproche à lui faire ? L’impossibilité de recharger le PC via le port USB Type-C ou peut être son écran brillant, mais ce dernier point est propre au gout de chacun.

Avec son ScreenPad trônant à la place du pavé tactile, l’Asus ZenBook UX434FA-AI085T arrive à se faire une place parmi ses concurrent directs dans notre comparatif même si la plupart présente un tarif plus compétitif et/ou une solution graphique dédiée. Notre Zenbook garde également une longueur d’avance en raison de son design bleuté original et haut de gamme et de son petit format.

Si le ZenBook UX434FA-AI085T reprend l’essentiel de ses lignes à son prédécesseur (Zenbook UX433) avec pour seuls ajustements l’arrière de la base désormais plus carré, le look n’en reste pas moins réussi. Asus habille toujours son Zenbook 14 d’un coloris Deep Blue Dive (bleu très foncé) agrémenté d’accents dorés tendances pour un résultat sophistiqué et discret sur un boitier extérieur tout en métal (intérieur en plastique). Le clavier est rétro-éclairé sur plusieurs nuances afin de bien percevoir le lettrage rosé sur les touches bleues dans l’obscurité.

Les mensurations de l’ultrabook ont été un peu revues elles aussi, mais pas dans le sens que l’on croit. En effet, le Zenbook gagne environ 200gr sur la balance par rapport à son prédécesseur et 1 mm en épaisseur. C’est presque anecdotique à ce niveau et peut être une façon d’optimiser un peu plus le refroidissement des composants.

De son côté, l’écran suscite une impression d’immersion intéressante grâce à un ratio d’occupation d’écran record de 92%. Le résultat est visible sur les quatre côtés avec une mention spéciale pour le bord inférieur de 3,3 mm seulement. Asus a également réussi à conserver la webcam en haut (6,1 m) tout en ne cassant pas l’équilibre du cadre. Pour ce qui est de la dalle, la définition dense Full HD (1920 x 1080 px) permet de visionner du contenu en Haute Définition dans les meilleures conditions. Autre bon point, il profite des angles de vision élargis et de la bonne colorimétrie propres à la dalle IPS tandis que la finition brillante met en valeur les couleurs mais complique la visibilité par forte luminosité ambiante.

Répartie de chaque coté de châssis, la connectique se révèle assez limitée. On retrouve deux ports USB dont un est encore en 2.0 (pour la souris à droite), un port USB Type-C Gen2 et une sortie HDMI. Par contre, il n’y a pas de Thunderbolt 3 au menu, l’USB-C ne prend pas en charge le chargement de la batterie, et le lecteur de carte est au format microSD. Pas de lecteur biométrique non plus mais la webcam infrarouge avec reconnaissable faciale Windows Hello corrige le tir. Notez que les modules sans fils sont de dernière génération (Wifi AC et Bluetooth 5.0).

Intéressons-nous à présent au ScreenPad, le second écran qui faut office de touchpad et pas seulement. C’est la version 2.0 qui équipe ce nouveau Zenbook et celle-ci réserve une taille qui monte à 5.65 pouces, une définition Full HD+ (2160 x 1080 px), une expérience utilisateur plus fluide type smartphone et une consommation sensiblement amoindrie. Difficile de lister toutes les possibilités qu’offre ce second écran interactif. Disons qu’il améliore la productivité et le multitâche en procurant une expérience enrichie sur de nombreuses applications.

Après le ScreenPad, c’est le stockage qui capte l’attention sur ce ZenBook UX434FA-AI085T puisqu’il est confié à un SSD NVMe PCIe de 512 Go complété d’un cache SSD Optane H10 de 32 Go. Jusqu’alors croisé aux côtés d’un disque dur sur l’entrée de gamme pour booster les phases de démarrage et d’arrêt et quelques lancements d’application, le module Optane soutient désormais le SSD mais le gain est alors anecdotique tant ce dernier marque déjà une réactivité remarquable dans le système au quotidien. En effet, le SSD assure des délais de chargements raccourcis, un lancement de Windows quasi instantané et des copies de fichiers très rapides, sans parler des qualités en terme d’économies d’énergie, de durabilité et de silence du SSD. Pour ne rien gâcher, sa capacité n’a rien de ridicule et peut héberger une bonne partie de votre ludothèque. Pour plus d’infos sur le module Optane H10, parcourez notre test du HP Spectre x360 13-ap équipé.

L’autonomie fait toujours partie des forces du Zenbook 14 qui totalise ici près de 9 heures en navigation Web avec Wifi actif. C’est satisfaisant et parfait pour les nomades.

Le cœur de l’ultrabook est alimenté par un processeur de 10ème génération (2019) Comet Lake Core i7-10510U. Le gain n’est pas significatif par rapport au Core i7-8565U de 9ème génération (Whiskey Lake), ni même perceptible en pratique. Quoi qu’il en soit, le Zenbook ne laissera aucun travaux de côté et couvrira l’ensemble de l’usage courant (navigation Web, traitement Office, vidéo) avec une maitrise pointue dans les applications plus gourmandes, puisant dans l’architecture multicœurs (montage vidéo, Photoshop…). Avec 16 Go de mémoire vive derrière, le système est particulièrement réactif en multitâche, ce qui permet de tirer le meilleur parti du ScreenPad.

De son côté, la puce graphique intégrée au processeur Intel UHD 620 se charge des traitements courants de l’affichage et de certains logiciels peu gourmands en ressources mais ne pourra pas fournir assez de répondant pour jouer par exemple (hors jeu occasionnel) ni pour travailler à des travaux graphiques lourds (3D, etc.)