Comme vous l’avez peut-être remarqué en lisant les caractéristiques techniques présentes en première page, le Packard Bell Dot M testé aujourd’hui est équipé d’une plateforme AMD. Plus précisément, il embarque un processeur AMD Athlon L110 associé à un chipset graphique ATI Radeon X1270.
Cadencé à 1.2 GHz et doté de 512 Ko de cache L2, l’Athlon L110 est un processeur d’entrée de gamme. Il vise à concurrencer plus particulièrement les processeurs Intel Atom.
Afin de mieux appréhender les écarts de performances entre ces deux modèles nous avons réalisé nos tests habituels. Nous avons également intégré à notre comparatif, le processeur AMD Neo, un modèle présent sur certains ultra-portables de milieu de gamme.
Débutons dans un premier temps par les bench synthétiques, PCMARK05 et Cinebench :
Sans surprise, le processeur AMD Neo se montre plus véloce que l’Athlon L110. Les écarts restent cependant contenus. Comme vous pouvez le constater les scores du test « multiple CPU » sont à zéro. Une situation qui s’explique tout simplement par le fait que ces processeurs ne bénéficient pas d’une architecture double core. En pratique, cela signifie qu’il ne faudra pas trop les solliciter en lançant simultanément plusieurs applications gourmandes en ressources systèmes.
Continuons maintenant avec nos tests pratiques, plus représentatifs d’une utilisation courante.
Tout d’abord avec SuperPi, un programme chargé de mesurer les performances du processeur en calcul mathématique.
L’Athlon L110 se montre ici plus véloce que l’Atom N280. Voyons si la situation se confirme sous notre test Winrar (compression de 58 fichiers – 936Mo au total).
Les résultats sont totalement opposés au test précédent. L’Atom N280 occupe cette fois la tête du comparatif alors que l’Athlon L110 se montre le moins véloce. Une situation qui s’explique en partie par la fréquence de fonctionnement supérieure du processeur Atom.
Pour mieux situer les performances de l’Athlon L110 par rapport aux autres processeurs du marché, nous vous invitons à consulter notre comparatif regroupant les principaux modèles présents dans nos portables et netbook.
Quant aux performances de la partie graphique, comme tout chipset intégré, la puissance de calcul n’est pas adaptée à une utilisation 3D. Concrètement, il ne faut donc pas espérer jouer sur ce type de portable. En revanche, dans le cadre d’une utilisation basique, notamment la bureautique ou le surf sur Internet, le chipset graphique Radeon X1270 est parfaitement approprié.
Autonomie
Terminons cette partie consacrée aux performances par l’évaluation de l’autonomie du Packard Bell Dot M. Notre modèle était équipé d’une batterie 6 cellules (11.1 V – 4900 mAh – 49 Wh).
Les mesures réalisées ci-dessous ne concerne donc que les modèles équipés à la fois d’un processeur AMD Athlon L110 et d’une batterie 6 cellules. L’autonomie des Dot M dotés de plateformes différentes pourra donc varier. De même pour les modèles équipés de batterie 3 cellules.
Nous avons réaliser nos tests habituels, à savoir :
– Luminosité maximale, wifi allumé : 2h25 env.
Ce test permet de mesurer l’autonomie minimale avec une utilisation processeur à 100%, une situation peu courante en pratique.
– Luminosité moyenne, wifi allumé et lecture d’un divx (1280×720) à partir d’une clé USB : 3h30 env.
– Luminosité et performances au minimum, wifi éteint, bureautique : 5h15 env .
Il s’agit ici de taper un texte sous un traitement de texte, ou de travailler sur un fichier tableur, afin de mesurer l’autonomie maximale.
Avec une autonomie moyenne de trois heures trente, le Dot M n’est pas en mesure d’égaler un netbook 10 pouces, tel le Toshiba NB200. Une situation due d’une part, à la dalle de taille supérieure et d’autre part, à une gestion de l’énergie moins aboutie.
Si les vrais utilisateurs nomades risquent effectivement de trouver l’autonomie un peu trop juste, les personnes ayant un besoin plus occasionnel de mobilité devraient pouvoir se satisfaire des possibilités offertes par le Packard Bell Dot M.
Page 2 : Design extérieur
Page 3 : Design intérieur
Page 4 : Performances / Autonomie
Page 5 : Conclusion