Comme nous l’avons évoqué à plusieurs reprises, Acer a choisi de faire appel à la nouvelle plateforme Intel CULV (Consumer Ultra Low Voltage) pour sa gamme Timeline.
Cette dernière permet de bénéficier d’un processeur et d’un chipset graphique basse consommation afin de favoriser l’autonomie mais aussi limiter le dégagement thermique et ainsi autoriser la conception de châssis plus fin. Une manière pour les constructeurs de se démarquer avec des designs plus épurés sur leurs portables 14/15 pouces.
Sur le modèle testé, Acer a choisi d’implanter un processeur Intel Core 2 Suo SU9400, un modèle chargé de succéder au C2D SU9300 présent depuis quelques temps sur bon nombre d’ultra-portables du marché.
Malheureusement, pour le moment, la gamme Timeline n’est pas commercialisée avec ce processeur dans l’hexagone. Elle doit se contenter d’un modèle plus modeste, en l’occurrence, le Core 2 Solo SU3500.
Si les deux processeurs bénéficient d’une fréquence de fonctionnement, d’un FSB et d’un cache L2 identiques, le SU3500 ne dispose que d’un seul cœur contre deux pour le SU9400. Une caractéristique qui risque de lui porter préjudice en utilisation multi-tâches avec des programmes gourmands en ressources systèmes. Une autre différence se situe au niveau de la consommation électrique (TDP) annoncée à 5,5W sur le SU3500 contre 10W sur le SU9400.
Afin de mieux appréhender les performances entre ces deux modèles, nous choisi d’intégrer à ce comparatif, le MSI X-Slim X340 doté du processeur SU3500 implanté sur les Acer Timeline commercialisés à l’heure actuelle en France. Nous avons également reporté les résultats d’un processeur Intel Core 2 Duo, le P7350, un modèle présent sur bon nombre de portables milieu de gamme proposés à des tarifs proches de ceux pratiqués sur la gamme Timeline.
Afin de mieux appréhender les performances de ces différents processeurs, nous avons réalisé nos tests habituels.
Commençons par le test sous PCMARK05 destiné à l’évaluation des performances globales.
Sans grande surprise, le processeur Core 2 Duo P7350 domine sans conteste les processeurs Intel CULV. A noter, la bonne performance du disque dur de l’Acer Timeline, un point confirmé par l’analyse sous HDTune où les débits bien supérieurs à ceux généralement constatés sur les disques 5400 tr/min.
Continuons avec l’analyse sous PCMARK Vantage, la dernière version en date du logiciel Futuremark, optimisée pour Windows Vista.
La situation est comparable avec un écart significatif entre le C2D P7350 et les deux autres processeurs.
Enchainons avec le passage sous Cinebench 10 pour l’évaluation des performances du processeur en termes de rendu d’images/scènes.
Ce test permet de mettre en évidence l’un des points soulignés en début de page, à savoir, la présence d’un double core sur le SU9400 contrairement au SU3500 qui ne bénéficie que d’un unique core et se trouve donc pénalisé en utilisation multi-tâches.
Continuons avec SuperPi chargé de mesurer les performances du processeur en calcul mathématique.
Malgré une fréquence de fonctionnement identique, le SU9400 dispose d’un léger avantage sur le SU3500. Le P7350 est une nouvelle fois largement en tête.
Nous avons ensuite réalisé une série de mesures à partir de nos propres tests, plus représentatifs d’une utilisation courante.
Commençons par le test Winrar qui consiste à compresser 58 fichiers (936Mo au total).
Sans grande surprise, le P7350 est une nouvelle fois le plus rapide, suivi du SU9400 puis du SU3500.
Continuons sous iTunes avec la conversion au format AAC d’un CD audio et l’encodage au format iPod d’un fichier MPEG-2 issu d’une caméra numérique.
Terminons par un test sous Photoshop CS3 à l’aide d’un script destiné à appliquer sur une image au format TIFF de 57.4 Mo divers filtres (niveaux, anti-poussière, augmentation de la taille, flou gaussien, accentuation et taille de la zone de travail).
Sans grande surprise les performances offertes par la plateforme CULV ne peuvent rivaliser avec celles d’un processeur Core 2 Duo de milieu de gamme comme le P7350. Les écarts sont significatifs dès que les applications nécessitent une puissance de calcul accrue. Si le SU9400 parvient à limiter la casse grâce à la présence de ses deux cœurs, le SU3500 quant à lui s’essouffle rapidement. Par conséquent, il faudra se contenter d’une utilisation de type bureautique / Web avec ce processeur sous peine de devoir patienter le temps pour le processeur de reprendre son souffle.
La partie graphique, avec son chipset intégré Intel X4500, n’est pas particulièrement véloce mais, elle se montre parfaitement adaptée à la lecture de vidéo, y compris en Haute Définition.
Si sur un ultra-portable, le choix d’un processeur basse consommation se conçoit, sur le Timeline 5810T, ce choix est selon nous plus discutable, car même si l’apport en terme d’autonomie est non négligeable, le poids et l’encombrement du Timeline 5810T ne sont pas compatibles avec des déplacements réguliers. Un processeur plus performant aurait sans doute été plus attractif sur ce modèle, tout en le rendant plus polyvalent. A l’inverse, sur les Timeline 3810T et 4810T, deux modèles destinés aux utilisateurs nomades, la plateforme CULV prend tout son sens.
Terminons cette partie consacrée aux performances en nous intéressant à l’autonomie.
Autonomie
Notre modèle était équipé d’une batterie 5600 mAh. Attention, l’autonomie mesurée ci-dessous est valable pour le modèle équipé du processeur C2D SU9400 non commercialisé pour le moment.
Nous avons donc réalisé nos trois tests habituels, à savoir :
– Luminosité maximale, wifi allumé : 4h30 env.
Ce test permet de mesurer l’autonomie minimale avec une utilisation processeur à 100%, une situation peu courante en pratique.
– Luminosité moyenne, wifi allumé et lecture d’un DVD : 4h env.
– Luminosité et performances au minimum, wifi éteint, bureautique : 12h env .
Il s’agit ici de taper un texte sous un traitement de texte, ou de travailler sur un fichier tableur, afin de mesurer l’autonomie maximale.
L’autonomie constitue l’une des bonnes surprises de ce Timeline 5810T qui sur ce terrain n’a ainsi rien à envier à certains ultra-portables. Cependant, comme nous l’avons déjà évoqué, l’encombrement du 5810T le cantonne à des déplacements occasionnels.
Sommaire de ce test
Page 1 : Introduction et sommaire
Page 2 : Design extérieur
Page 3 : Design intérieur
Page 4 : Performances / Autonomie
Page 5 : Conclusion